Une pauvre âme perdue...

MESSAGES : : 12

Faust Gretel

feat {perso}

SURNOM : Son père et sa mère lui avait bien donné un surnom mais elle le garde jalousement enfouis en elle. Depuis, personne ne lui en a trouvé un nouveau.
AGE : 13 ans.
SEXE : Petite fille.
NÉ(E) LE : 2 décembre.
NATIONALITÉ : Allemande.
GROUPE : Perdu.
ADHÉSION : Aucun.
STATUT : Simple prisonnière.

Physique

.

TAILLE : 1m59
POIDS :45kg
CORPULENCE : Elle n'est pas bien large et pas bien grosse, mais n'est pas maigre non plus. A vrai dire elle est dans ce que l'on pourrait appeler la moyenne. Ou peut-être légèrement en dessous...
PEAU : Elle a une peau très blanche, mais qu'on ne peut qualifier de pâle. Si l'on devait prendre comparaison, Nil est pâle. Elle, manque juste un peu de couleur et attrape facilement des coups de soleils.
CHEVEUX : Gretel est brune. Ses cheveux atteignent tout juste ses épaules, ils sont plutôt épais mais assez facile à coiffer. Mais à vrai dire, cela n'a guère d'importance en ces lieux. Elle a une frange qui lui tombe souvent sur les yeux.
YEUX : Gretel est brune et ses yeux sont bleus, ils se remarques donc assez rapidement. C'est ce qu'elle trouve de plus jolie chez elle, ses yeux bleus. Elle en est assez fière et aime qu'on lui fasse des compliments sur ce point là.
MEMBRE(S) EN MÉTAL : Aucun.
AUTRE(S) : //

Personnalité

.

ORIENTATION SEXUELLE : A 13 ans peut-on vraiment savoir ?
QUALITÉS : Gretel est une jeune fille d'à peine 13 ans. On peut donc se douter de quelles qualités elle peut être dotées. Tout d'abord, elle est douée d'une gentillesse exemplaire et d'une grande générosité. Elle aime rendre service à ceux qu'elle apprécie.
Elle a encore cette insouciance enfantine qui fait qu'elle pleure quand quelqu'un pleure ou qu'elle rit quand quelqu'un rit.
La jeune fille reste très attachante, difficile de ne pas craquer devant une bouille aussi adorable que la sienne, et ses rougeurs qui montent souvent sur ses joues à cause de sa timidité. Timidité attachante.

DÉFAUTS : Hélas, le plus souvent ce sont ses qualités qui font ses défauts. Car sa gentillesse tombe tout simplement dans l'excès. Elle en devient trop naïve et crédule, facilement manipulable. Mais ce n'est qu'une enfant après tout, rien d'étonnant à ce qu'elle le soit, et tout le monde peut bien en profiter.
Elle est aussi assez possessive et jalouse. Elle n'aime pas trop quand des gens tournent autour de ceux qu'elle aime. C'est une enfant, elle n'aime pas qu'on touche à ses jouets...
Elle est aussi capricieuse, son cadre de vie oblige. Elle a toujours vécue dans un certain luxe, alors pourquoi se priver ?
A 13 ans, elle n'est encore qu'une gosse, rien de plus. Seulement les évènements vont certainement la faire grandir plus vite qu'il ne l'aurait fallu. Elle en ressort plus craintive, traumatisée aussi. Très traumatisée.
GOUTS : La petite fille aime le chocolat, les sucreries, les papillons, le vert, sa peluche, ses parents, ses amis.
Elle n'aime pas les méchants, les endives, les bananes, sa cousine (cette pimbêche), les égoïstes, l'école.
RÊVE(S) : Avant le drame elle aurait voulu devenir chanteuse, on lui disait souvent qu'elle avait une voix en or, et c'était vrai, elle chantait magnifiquement bien.
Après le drame, son rêve le plus cher serait de rentrer chez elle et de retrouver sa mère qui lui manque tant...
PEUR(S) : Avant le drame elle avait peur de son voisin, il était vieux, et la regardait toujours d'un sale oeil quand elle allait en cours.
Maintenant elle a peur de tout, des lieux, des gens, du noir, le moindre bruissement la fait sursauter.
SECRET(S) : On peut considérer que son passé est secret, elle n'en parle jamais. Seule Nil sait ce qu'il s'est passé. Seule Nil est au courant de tout.
AUTRE(S) :

Passé

.

Une musique tourne dans sa tête, interminable. C'est une musique triste qui se joue sans fin. Quelques notes qui se suivent en boucle, qui n'en finissent pas de tourner en rond. Comme la mélodie d'une boîte à musique qu'on remonterait sans cesse.

Ses souvenirs finissent toujours par resurgir. C'est dur d'oublier. Pourquoi elle n'y arrive pas ?! Elle tape sa tête avec la pomme de sa main pour faire partir les images qui affluent dans sa pauvre petite tête. Elle ferme les yeux très fort pour faire disparaître ce qu'elle ne veut plus voir. Mais ça ne marche pas comme ça. Elle est condamnée à revivre cette scène indéfiniment. Ses larmes commencent à monter. Elle ne veux pas, elle se bat pour échapper à tout ça mais rien n'y fais, on n'échappe pas comme ça à son passé. Flash-back.

***

C'est le soleil lui-même qui vient réveiller la douce enfant ce matin là. Il vient lui caresser délicatement le visage et s'infiltre sous ses paupières. Gretel ouvre enfin les yeux mais ne reconnaît pas tout de suite ou elle est. Les murs verts de sa chambre et la couette mauve ne l'entourent pas, elle n'est donc pas chez elle. Elle observe autour d'elle, une table de chevet avec une simple lampe en bois et des murs blancs avec une bande rouge en leurs centres. Elle immerge enfin pour se souvenir qu'elle est a dormi à l'hôtel et que c'était son premier jour de vacance à Hambourg avec ses parents. Son visage s'illumine alors et elle saute du lit.

Elle sors de sa petite chambre et traverse le salon qui la sépare de celle de ses parents. Son père avait payé une luxueuse suite dans un hôtel trois étoiles. Rien n'est trop beau pour mes petites chéries, comme il aimait si souvent le dire. Et l'on ne peut pas dire que ce sont les moyens qui manque. Sa mère est une institutrice d'une grande école d'Allemagne, et son père n'est autre qu'un politicien assez connu. Gretel est leurs fille unique et ce qu'ils ont de plus cher au monde. Née à Munich, on ne peut pas dire que sa vie fût bien difficile. Tout du moins jusqu'à aujourd'hui.

Gretel ouvre en grand la porte de leurs chambre et saute sur leurs lit alors même qu'ils dorment encore. Elle ne manque pas de les réveiller. Vingts minutes plus tard, la famille au grand complet se retrouve autour d'un petit déjeuner servi au lit. La vie de Gretel s'était toujours résumé à ça. Une vie plus que confortable, choyée et aimé de ses parents, dans un certains luxe il faut l'admettre...

La journée s'annonçait sous le plus beau jour qu'il soit. Gretel retourne dans sa chambre pour se changer et enfiler une jolie petite robe noir et blanche. Elle se coiffe rapidement et c'est à ce moment la qu'elle se rend compte qu'elle a oublié sa pince. Sa pince à cheveux n'est pas dans sa trousse de toilette. Ni dans sa valise. L'a t-elle oubliée chez elle ? C'est fort probable... Seulement voilà, elle ne peut pas se coiffer sans sa pince à cheveux. Elle en a besoin, c'est presque vital pour elle lorsqu'elle est en vacance, question pratique. Alors elle cours voir sa mère et lui expose son souci. Elle essaye de paraître la plus malheureuse qu'il soit pour la convaincre de lui en racheter une nouvelle. Et ça marche à tout les coups, sa mère craque et finit par dire oui à peine après cinq minutes d'hésitations. Elle en profitera pour faire deux trois courses supplémentaire ajoute t-elle. Gretel saute de joie.

Aussitôt dit, aussitôt fait, sa mère sors une demi heure plus tard, porte-monnaie à la main pour cherche le premier magasin venu.

Gretel reste seule avec son père à l'hôtel, et en profite alors pour lui sauter dans les bras. Elle l'aime énormément malgré le fait qu'il soit souvent en déplacement, à cause de son travail. Elle l'aime et l'admire. Ca a toujours été comme un modèle pour elle. Mais au masculin. Seulement tout va basculer dans un peu moins de cinq minutes.

Gretel est maintenant assise sur les genoux de son père, et commence à entonner sa chanson préférée du moment. Son père la regarde admiratif, et l'écoute. Et lorsqu'elle termine la chanson, il applaudit. Elle rit. La porte s'ouvre soudainement en grand dans un énorme fracas. Deux hommes armés pénètrent dans le salon ou se trouve Gretel et son père. Ce dernier se lève d'un bond et se place devant elle pour la protéger. L'un des homme s'avance vers eux et attrape Gretel par le bras, mais le politicien ne l'entend pas de cette oreille et le frappe au visage violemment. L'autre homme tire. Une fois, puis deux, et enfin une troisième. Sous les yeux de Gretel qui voit la chemise de son père se teindre de rouge. Il s'écroule au sol. Elle se met à crier, à hurler, elle s’effondre à son tour vers lui et le secoue. Elle appelle. Elle pleure.

"Papa ! Papaaaa ! "

Rien n'y fais, il ne bouge plus. On ne tarde pas à la tirer en arrière.

"On nous avait pas parlé de cette gamine !"
-On l'emmène, on verra plus tard. Bon sang fais la taire ! "

Gretel n'avais pas cessé de se débattre et de pleurer en criant. L'homme qui la maintient ne tarde pas à lui faire perdre connaissance en enfonçant un point bien précis dans sa nuque.

Lorsque Gretel se réveille, elle ne se souvient pas tout de suite de ce qu'il s'est passé, d'abord paniquée par les lieux ou elle se trouve. Une forêt plus qu'étrange, presque seulement faite de cuivre. Puis tout lui revient en mémoire, et c'est alors qu'elle font en larmes. Elle ne cesse de répéter le mot "papa" car elle sait qu'elle ne le reverra plus. Elle pleure toute les larmes de son corps, jusqu'à l'épuisement, se souvenant du moindre détail de la scène, la repassant incessamment. Les hommes qui entrent, l'incompréhension, le sang, son corps qui s'écroule... Elle pleure jusqu'à n'en plus pouvoir et s'endors ainsi, dans sa tristesse infinie.

Elle est réveillé cette fois-ci, par un animal qui vient lui lécher la jambe. La petite fille pousse un cri lorsqu'elle le voit, celui-ci n'est pas tout à fait normal. Il est composé de ... fer. Elle prend peur, se lève et s'enfuis. Elle fuis loin. Elle marche autant que ces jambes le lui permettent. Elle cherche pour être précis. Elle cherche sa mère, la civilisation, de quoi manger ou boire. Elle ne trouve rien de tout ça. Elle s'effondre lamentablement une nouvelle fois. Il en ai ainsi deux jours durant. Elle n'en peut plus. La fatigue autant moral que physique lui est insupportable. Pourtant quelque chose continue de l'animer sans savoir quoi. Pourquoi diable ne se laissait-elle pas dépérir une bonne fois pour toute ?

Et puis elle le remarque, un peu plus loin. Un camp. Elle s'y précipite sans même faire attention aux innombrables dangers qu'entraînent se geste précipité. C'est que ça sent bon par là, et aveuglée par la faim, elle ne voit pas les hommes, endormis un peu plus loin.

Elle fouille un peu partout et tombe sur des fruits qu'elle mange goulûment. Mais l'un des hommes de garde la remarque presque aussitôt et l'interpelle.

"Eh toi ! Que crois-tu faire là ?!"

Gretel relève précipitamment la tête et se relève tout aussi rapidement, mais il est déjà trop tard. Un autre homme l'agrippe au bras et la serre tellement fort qu'elle hurle de douleur.

"Lâchez-moi ! Je m'excuse je voulais pas vous voler mais j'avais faim..."

Les hommes se mirent à rire.

Quel âge as-tu ? lui demanda t-on.

Elle ne répond pas. On la secoue violemment, l'incitant à répondre mais elle refuse d'ajouter quoi que ce soit. L'homme qui la tient la frappe au visage. Elle crie de nouveau et commence à pleurer. Un deuxième coup allait l'atteindre, mais par elle ne sait qu'elle miracle, il n'arriva jamais. Elle est propulsée en arrière sans savoir comment cela a pût arriver, et en à peine deux minutes, tout les hommes sont à terre. Et elle apparaît.

Gracieuse, belle, classe. Un ange tombé du ciel pour la protéger. Avec ces ailes de fer... Elle se tourne, leurs regards se croisent, et Gretel sait qu'elle restera avec elle quoi qu'il adviendra. Sa seule alliée dans ce monde étrange où elle avait atterri. Fin du flash-back.

***

Elle rouvre les yeux et laisse échapper les larmes qui ne demandaient plus qu'à couler depuis cinq minutes. Recroquevillée contre un arbre, seule, elle attend. Elle l'attend. Nil, son ange gardien, celle qui la protège. Elle est gentille. Elle la nourris, elle l'aide à survivre et c'est elle qui lui a tout appris. C'est son modèle maintenant, la voix qu'elle doit suivre. Et même si pour l'instant elle est encore incapable de se débrouiller seule, Gretel tend à s'endurcir avec le temps, et la compagnie de Nil, qui est tout de même d'une rare violence, ne pourra qu'aller dans ce sens. Les dernières notes se jouent une dernière fois, puis la musique s'éteint.

Jim'

AGE : Héhé. 8)
AVIS SUR JAIL WORLD : Magnifique. J'adore.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Merci Elena.
AUTRE(S) ? Présentation qui j'espère conviendra à ce que vous imaginiez...
ACTIVITÉ : ?7/7 jours en temps normal...

MESSAGES : : 134 STATUT : : Reine.

BIENVENUE À GEFÄNGNIS, GRETEL.
Que dire ? Caractère impeccable. Histoire impeccable. Que demander de plus ? J'aime ta Gretel, prends-en bien soin (fragile petite fille, elle a besoin d'amour /pan/).

TU ES MAINTENANT VALIDÉE ! BONNE CHANCE À TOI ET N'OUBLIE JAMAIS : LES TROIS DIRIGEANTS GARDENT UN ŒIL SUR TOI...