La maison était dépourvue de personnes mais elle avait l'air de contenir plein d'objets fort sympathiques. Oh non, milles excuses, il y avait un petit garçon caché sous son lit en vieux bois humide, il devait avoir huit ans au plus.

« Hep petit, tes parents ne sont pas là ? » Il te regardait avec de grand yeux verts apeurés. Ses mains grises et luisantes ne laissait aucuns doutes. Il ne daignait pas te répondre, la peur était le fil invisible qui cousait ses deux lèvres ensemble. « J'imagine que non. Viens, je suis venu te sauver des rafleurs. » Tu lui souris agréablement en te mettant à genoux, tu lui pris la main. « Viens, vite, dépêche-toi. » Il te suivit docilement, allez savoir pourquoi on t'as fait don d'un visage d'ange. On entendait de violents bruits à l'extérieur. « Petit, si tu as … » « Mon nom c'est Arthur » Un peu surpris mais tu ne poursuivis sans sourciller, 'est un signe de confiance du petit, c'est plutôt encourageant. « Arthur, si tu as des objets de valeurs, prends-les avec toi. Tu pourras les revendre et te faire une nouvelle maison avec ta famille. » Tu venais de chasser toute la peur qu'avait Arthur l'instant d'avant. Quoi de plus gratifiant pour un jeune garçon que de se voir confier un tâche des plus importantes ? Oui, tu lui avais la possibilité d'être un héros. Arthur s'exécuta aussitôt.

Tu l'attendis patiemment dans le salon. Dans les bras du petit, comme tu pouvais t'y attendre de la part d'une masure de chimères: quelques Wertvolls et un vase aux allures précieuses. Ce n'était pas grand chose mais toujours ça. Peut-être que le garçon ne savait pas tout quant aux emplacements d'autres éventuels préciosités. Peut-importe. « C'est bien Arthur, tu es un grand garçon. Nous devons fuir vite. » Main dans la main. Tu avais sur toi tous ce qu'Arthur avait pu porter sous prétexte que tu étais le plus grand et le plus fort pour protéger tous ces biens. Soudain, quelqu'un d'autre était entré dans la maison. Pas possible que ça soit quelqu'un de la famille du petit ou alors Alice montait la garde comme un manche mais par précaution tu te cachas avec Arthur derrière une vieille armoire. Les pas se faisaient entendre de plus en plus fort, ça venait vers vous. Arthur respirait aussi faiblement qu'il le pouvait, il avait un bon instinct de survis mais encore beaucoup trop naïf face à des gens comme toi.