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 Isïl Ondal [Fini]
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Rêveur
Isïl Ondal
Isïl Ondal

MESSAGES : : 6

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MessageSujet: Isïl Ondal [Fini]   Isïl Ondal [Fini] Icon_minitimeMar 24 Avr - 14:56

Isïl Ondal
feat {œuvre original de Ashen-Ray}

SURNOM : Aucun, c’est suffisamment court comme ça.
AGE : 25 ans
SEXE : Femme
NÉ(E) LE : 13 décembre
NATIONALITÉ : Finlandaise
GROUPE : Perdu
ADHÉSION : Rêveur.
STATUT : Voleuse. Elle pique soit de l’argent, soit des objets à revendre sur le marché.


Physique
.

TAILLE : 160 centimètres.
POIDS : 58 kilos
CORPULENCE : Dans la moyenne, des légères formes et basta.
PEAU : Claire.
CHEVEUX : De longs cheveux blonds tirant vers le blanc (ou gris vu la saleté qui règne sur l'île) qui lui arrivent à hauteur du dos.
YEUX : D’une jolie couleur bleu, tirant un peu sur le vert.
AUTRE(S) : La demoiselle porte une chaine en argent autour du cou, assez épaisse. Seul souvenir de son ancien copain. Elle voue à ce bijou un amour qui n’avait d’égal que sa haine. Elle voudrait le balancer à la mer, mais ne parvint jamais à le faire, et malheur à celui qui oserait y toucher.

Personnalité
.

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
QUALITÉS : Fidèle – Drôle – Fêtarde – Loyale –Vive – Déterminée – Réfléchie – Audacieuse – Passionnée
DÉFAUTS : Distante – Méfiante – Rancunière – Capricieuse – Colérique (et boudeuse) à ses heures perdues – Violente – Peut parfois stresser inutilement, soudainement prise d’un certain malaise.
GOUTS : Elle aime la musique, les livres et sait apprécier un beau paysage, bien qu’ici l’on se retrouve forcement déçu. Elle se damnerait pour une mousse au chocolat et ferait de même juste pour obtenir un tas de feuille et un crayon, le besoin d’écrire se faisant souvent ressentir ici. Elle aime sentir la chaleur du soleil mais encore une fois il est rare.
RÊVE(S) : Rien. Hormis bien sûr celui de quitter cet endroit, et de faire un tour du monde, tout en priant pour que personne ne tente de la rattraper pour l’enfermer à nouveau ici.
PEUR(S) : La solitude. Cette solitude qui la ronge un peu plus à chaque instant. Elle se sent obligée de se méfier du monde entier, de peur qu’on ne la trahisse à nouveau et de peur de faire du mal. Mais de ce fait elle se sent seule, et le souvenir de ses proches vient régulièrement la hanter.
SECRET(S) : Celui qui entoure la fameuse chaîne qu’elle porte à son cou. Son passé est son plus grand secret et elle arracherait la langue au premier qui oserait lui poser une question à ce sujet.
AUTRE(S) : De par la trahison qui la conduite ici, la demoiselle a depuis horreur qu’on la touche. Le dernier qui s’y est risqué à failli mourir étouffé.

Passé
.


« Isïl ne travaille pas, ne s’intéresse à rien, elle se contente de s’installer près de la fenêtre et de contempler l’extérieur et si on l’interpelle alors là on peut être sûr d’obtenir son attention, et pour de bon car elle se met à déranger la classe de par ses blagues déplacées. Elle semble aussi avoir une dent contre l’autorité de manière générale. »

Ça c’est le bulletin qui m’attendait à chaque fois, à quelques mots près. Pourtant malgré ce qu’ils disaient de moi, mes notes étaient plus que satisfaisante si bien que je passais à chaque fois à la classe supérieure. Ce que mes professeurs prenaient pour de l’insolence, n’était en vérité qu’un ennui profond. Je comprenais vite tout ce qu’on me disait alors oui je passais le temps à contempler le ciel, à rêver. Je me souviens que mes professeurs s’amusaient à m’interpeller et me demandait de répéter ce qu’ils venaient de dire, quand au bout de cinq tentatives ils comprirent que j’étais attentive malgré mes airs rêveurs, ils me laissèrent enfin tranquille. Mais mes appréciations étaient toujours aussi catastrophiques. Mes parents me grondaient évidemment, mais même jeune je répliquais que la seule chose qui comptait, ce sont les résultats, or les miens était excellent. De ce fait j’estimais qu’on n’avait rien d’autre à me demander. Je faisais des études, j’aurais un bon job, du pognon. De toute manière, déjà jeune, je jouais les rebelles. Je ne désirais qu’une chose : une liberté d’expression. Qu’on me laisse penser et dire ce qui me plaisait, sans me soucier du « qu’on dira-t-on ». Je faisais exprès de contredire mes parents, parce que je pensais que cela leur ferait comprendre que je n’étais pas comme eux. Apparemment je n’avais pas eu besoin de tout ça pour m’imposer. Ils m’ont bien vite laissé totale liberté. Probablement parce que, à part une légère insolence, je respectais toute les règles et que je ne cherchais jamais les ennuis. Du moins, ce fut ainsi un certain temps…

« Moi je sais qui est vraiment Isïl, une fille avec un sacré sens de l’humour, fidèle à elle même, loyale. C’est cette fille qui fait toujours tout en face, jamais dans le dos. C’est une fille agréable à vivre, quand on sait s’y prendre, et surtout quand on sait qu’elle reste une louve solitaire. Elle paraît gentille et au fond elle l’est vraiment. Mais uniquement quand on a un point commun avec elle, parce qu’elle ne supporte pas les gens qui ne partagent pas ses idées. Elle évite d’aborder les sujets qui fâche, quitte à ne plus du tout parler à une personne. Jcrois qu’au fond elle ne veut pas se battre, elle ne veut pas blesser les gens. Parce qu’Isïl dit toujours ce qu’elle pense, et préfère se taire plutôt que de mentir. Du coup on comprend vite qu’ au final, elle aime pas grand monde. Je pense qu’on ne lui a pas appris à s’ouvrir au monde, du coup ses amis sont rares. »

C’est ce que disais une fille à mon sujet. Cette fille je l’aimais bien, elle était perspicace, et probablement qu’elle fut ma seule vraie amie pendant longtemps. Quoi qu’il en soit elle avait raison à mon sujet. J’avais des connaissances, des gens que je pourrais considérer comme amis, s’il n’y avait pas ce perpétuel défaut qui m’agaçait, et cela s’ajoutant à une méfiance naturelle : je ne parvenais à me lier aux gens. Encore moins quand je voyais qu’ils n’avaient pas mes goûts, ni mes opinions, ou encore quand je constatais qu’ils étaient dépourvus de la moindre franchise. Oh certes, je peux envisager le fait que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais dans ce cas précis, aucune vérité n’était jamais dévoilée. Alors soit, dans ce cas je pouvais bien me permettre de ne pas leur dire qu’ils n’étaient rien pour moi. Un amusement tout au mieux. Parce que oui ils m’arrivaient, assez souvent même, de sortir en leur compagnie. De faire la fête avec eux. Ou tout du moins de les accompagner jusqu’à la soirée pour finalement me retrouver seule sur la piste de danse. Seul moment où elle était à peu près tranquille, c’était sans compter sur tous les dragueurs qui grouillaient. Les mecs étaient tous comme ça, un compliment juste pour tirer son coup, un verre pour leur faciliter la tâche, et un numéro de téléphone pour faire croire qu’ils sont sérieux. La bonne blague. Je n’aimais pas vraiment les mecs, je les trouvais prévisible et intéressés. Pas intéressant pour autant. Mais ça aussi, cela ne dura pas. Parce que je le rencontrai lui.

Au supermarché en plus, le genre d’endroit où on ne s’attend pas forcement à faire des rencontres. Surtout que ce jour là, je faisais donc tranquillement mes courses quand un crétin m’est rentré dedans avec son cadis. Je me suis retrouvée à terre en moins de deux secondes, folle de rage. Je commençais déjà à gueuler sur le concerné, à coup d’insultes, quand je découvris le visage de ce dernier. Plutôt beau gosse, il me remit sur pied sans me laisser le temps de l’en empêcher et m’adressa un sourire charmeur au possible. Prévisible.
- Désolé, ce n'était pas voulu. Vos spaghettis, ma Demoiselle.
Mon dieu, j’en avais fais tomber ma boîte et le voila qu’il me la rendait, tout en profitant pour me faire son petit numéro. Ce genre de gars me donnait envie de vomir. Ce fut pour cela que, sans la moindre délicatesse, je récupérai mon bien avant de répliquer, à la fois agacée et ironique. Il fallait juste le dégoûter de ma personne, montrer que je n’étais pas intéressée, et il partirait.
« Je rêve, une fille en boîte on lui offre un verre pour mieux la sauter, et moi on me fous à terre avant de me séduire avec mes propres pâtes. Dragueur de merde va.
- C’est une première pour moi aussi, d’habitude j’utilise un pot de cornichons »
Et il avait rit, un beau rire d’ailleurs, même si je m’efforçais à ne pas y penser.
- Et je suppose que t’offres ce genre de truc à ta conquête du moment pour qu’elle puisse te faire la bouffe. Tu parles d’un cadeau.
- Loin de la l'idée de les mettre aux fourneaux, je cuisine. Et ça tombe bien, je me spécialise dans les pâtes aux cornichons. »
J’ai du me mordre la lèvre pour retenir un sourire. Il était doué, après cet humour était-il feint ou non ? Dur de savoir. Je m’étais alors massée l’épaule, encore douloureuse suite à la chute, et ça aussi il l’avait remarqué presque aussitôt. Observateur, et direct, vu la phrase qu’il prononça ensuite. J’avais remarqué qu’il continuait de me vouvoyer, contrairement à moi. Je tentais toujours de le dissuader, mais il s’accrochait. Et au fond, j’avais très envie de voir jusqu’où il irait. Il insistait, sans être lourd pour autant. Mais il jouait bien, usait de son charme, de son humour et de toute les qualités qu’il pouvait posséder. Alors j’avais le choix, tenter le coup et voir qu’il ne faisait vraiment que jouer, ou ne pas du tout le revoir et prendre le risque de passer à côté d’un mec qui, malgré les apparences, pouvaient s’avérer être plus intéressant qu’un simple coureur de jupon. Peut-être valait-il plus que ça.
- Pour me faire pardonner, accepterez-vous une soirée en ma compagnie ?
- Mouais... J'ai un planning chargé, je suis très difficile concernant la cuisson des pâtes, si elles sont mauvaises je te les expédie en pleine tronche et évidemment tu me revois plus jamais. Ah et au moindre geste pervers et déplacé tu te prends mon poing dans la gueule... toujours partant ? »
Ça avait le mérite d’être direct aussi. Mais cela lui laissait toujours une chance. Dans d’autres circonstances je serais partie depuis longtemps. Pas là. En réponse à cela il lui avait assuré qu’il souhaitait juste se faire pardonner, et non pas transformer la soirée en partie de jambes en l’air. Après quelques piques supplémentaires, et une fois que nous ayons tous deux pris conscience du temps qui passait, je finis par me retrouver avec la liste de course du jeune homme entre les mains, sur laquelle il avait gribouillé son numéro. Avant de filer lui il donna le nom d’un restaurant, tout en lui disant qu’il l’y attendrait à 19h précise. Sans trop pouvoir expliquer pourquoi, j’y suis allée, tout en m’arrangeant pour arriver en retard. Mais il m’avait attendu.

« Ce gars me faisait chier, vraiment. Il la croise une fois et, sous prétexte qu’il l’a fait rire, il a le droit à une place dans sa vie ? Pourquoi a-t-elle tolérée la présence de ce pathétique coureur de jupon ? N’incarnait-il pas tout ce qu’elle détestait ? Pourquoi ne m’a-t-elle pas choisi moi… J’ai fait bien plus d’études que ce mec, moi j’aurais pu la protéger, subvenir à ses besoins. J’aurais pu l’aimer mieux que quiconque, alors pourquoi lui ? »

C’est ce qu’un gars, que je connaissais pourtant à peine, avait voulu envoyé à je ne sais qui. Malheureusement cet imbécile m’a envoyé le texto en question. Au début je ne savais pas trop quoi penser. Pourquoi Aaron avait-il cette place dans ma vie ? Pourquoi lui plus qu’un autre ? Parce qu’il n’était pas ennuyeux. Parce qu’il n’était pas figé dans un rôle prédéfini, parce qu’il évoluait, parce qu’il était en proie à des humeurs. Parce qu’il pouvait être calme, puis soudainement colérique au possible. Pour son sourire, sincère, même quand il se moquait de moi. Pour son côté séducteur, qui en effet aurait pu me rebuter, mêlé à une délicatesse qui m’ébranlait parfois. Il était fait de contrastes, il me surprenait. Et c’était tout ce que j’ai toujours voulu, des surprises. La vie avait jusque là était d’un ennui mortel, terni par des gens quelconques. Et lui avait apporté de la couleur, des nuances. Et à force de relire ce texto, je souriais, parce que ce presque inconnu n’aurait jamais pu m’offrir tout ça. Il m’aurait juste offert une cage, dorée certes, mais une cage tout de même. Il m’aurait arraché les ailes, pour me garder près de lui. Avec Aaron c’était différent, il m’offrait juste la certitude que si un jour je venais à tomber, il serait là pour me rattraper. C’est pour cela que j’en suis tombée éperdument amoureuse. Et je savais que c’était réciproque. Il charmait les filles, mais il m’aimait moi. Et ce fut pour cela que la trahison que j’ai subi par la suite, fut semblable à une déchirure.

« Hey Isïl ! Ça fait un moment qu’on cause, faut avouer que je t’aime bien, malgré ton caractère de merde xD. Ça te dirais pas qu’on se retrouve quelque part ? Je sais pas on pourrait boire ensuite un café, un truc dans le genre. J’ai contacté tout le monde, ils viendront tous. Alors fais pas comme toutes ces filles qui s’inquiètent de ce qu’on va penser d’elle en les voyant et ramène toi ! Jte file l’adresse. »

Au début j’ai ris. Il manquait pas de toupet lui. Selon moi, il s’agissait du meilleur avantage d’internet, on pouvait discuter avec des gens pour ce qu’ils étaient vraiment. Et vu le monde qui peuplait ce monde virtuel, ce n’était pas compliqué de trouver des personnes avec qui on s’entendait vraiment. Et tous ces gens en faisaient partit. On s’est rencontré sur un forum au pif et maintenant je les connais depuis un bon moment. Du coup quand on m’a proposé de tous se voir, j’ai pas trop réfléchi, j’aurais dû, mais j’ai juste sauter sur l’occasion. Je crois qu’au fond j’étais curieuse de voir quelle tête pouvait avoir ces gens que je ne connaissais que via un écran. Je me disais que je serais peut être déçue par certains, mais j’étais prête à prendre le risque. Je ne m’attendais pas à ce que ça dégénère comme ça. Quoi qu’il en soit j’y suis donc allée. On s’est retrouvée chez un de ces potes. Je fus sacrément surprise d’y croiser Aaron, qui bien évidemment était celui que j’appréciais le plus via le forum. Tout aurait du se passer comme dans un rêve, mais l’arrivée inopinée des flics mit fin à la soirée. Jpeux vous dire que quand, à force de fouiller la baraque sans un mot d’explications, ils se sont mis à éparpiller drogue et armes, je ne savais plus où me mettre. Je ne comprenais pas et, pour la première fois je crois, j’ai vraiment eu peur. Quoi qu’il en soit la suite fut encore plus rapide et j’ai frissonné quand, d’une même voix, tous se sont mit à dire que j’étais la chef de l’organisation. Je me rappelle avoir dit qu’il ne s’agissait que de mensonges, ça a pas empêché les policiers de me mettre les menottes aux poignets et de m’emmener au commissariat. Je me suis expliquée à plusieurs reprises, mais rien à faire, j’étais le meilleur coupable qu’il puisse avoir. On m’a donc jeté à Gefängnis. Oh j’ai bien eu le droit à un procès, en apparence. Je me souviens des larmes qu’ont versé mes parents, probablement ne savaient-ils pas trop quoi penser, surtout que je n’ai pas tenu à leur parler. Je ne voulais parler à personne. Pour la simple et bonne raison que le visage d’Aaron était la seule chose que je voyais, dans ma tête. Je repensais à lui et à la plaie béante qu’il avait laissée. Ce n’était qu’un connard, comme tous les autres. Il m’avait eu, tout simplement. Comme quoi le coup des spaghettis c’était pas que des conneries, et c’était un moyen efficace de se faire une fille pour ensuite la trahir sans le moindre remord. Ce fut en pensant à lui malgré tout que je fus emmenée dans cette maudite prison.

« Cette fille est un démon. Un vrai. La première fois que je l’ai croisé, comme elle était mignonne, je l’ai approché. J’ai eu le malheur de lui effleurer l’épaule, pour attirer son attention. Elle a fait un bond de trois mètres, pareil à un félin avant de me jeter un regard assassin, tout en m’ordonnant d’une voix sifflante de ne plus jamais recommencer. Comme un con je pensais qu’elle était juste effrayée, mais que ça allait passer, alors je l’ai saisie par le bras. Les conséquences de ce simple geste ne tardèrent pas à me tomber dessus. La main de la demoiselle s’était alors refermée sur mon cou, une seule main, qu’elle avait serrée si fort que je ne parvenais plus à respirer. Ses ongles s’étant plantés dans mon cou, des filets de sang, légers, coulèrent le long de ma peau. Ce ne fut qu’une fois que j’eu le reflexe de la lâcher, qu’elle en fit de même. Cette fille est folle, et je crois que ce n’est qu’un début. »

C’est ce que ce jeune homme, blessé, s’est amusé à raconter dans quelques tavernes. J’étais la démone, la folle. A cause d’un simple contact, je perdais toute notion des choses. Notion de force, notion de bien ou de mal. Je ne sentais que cette peau, intruse, sur la mienne, et cette envie de s’en débarrasser par tous les moyens. Les moyens utilisés étaient efficace, mais violent. Il y avait toujours ce premier avertissement, sifflé à la manière d’un serpent et accompagné d’un regard glacial. Mais les gens ne comprenaient pas, alors ils recommençaient et je perdais le contrôle. J’ai manqué de tuer à deux reprises. Mais je ne peux pas… J’évite, je me retiens. Si je me méfiais des gens, je ne supportais désormais plus qu’ils me touchent, tout simplement. Ça me dégoûtait presque autant que ça m’effrayait. A cause de cette trahison, et de cette sinistre prison, je refuse le moindre contact, je ne veux plus de ce genre de liens avec les gens. Ça me rend folle, ça me tue. Cette impression qu’un poison coule dans mes veines, fruit de ma colère et de ma peine. Cette impression que mon corps entier est en train de brûler, à cause d’un simple touché, que je perçois désormais comme une agression. J’étais la louve qui attaquait quand on s’en prenait à ce qui lui était le plus cher, mais maintenant que plus rien ne compte à mes yeux, j’attaque par habitude. J’attaque par peur, par haine, par douleur. Une louve solitaire, folle. Et à chaque fois que je me retrouve face à celui que j’ai frappé, j’ai mal. Parce que je ne désirais nullement ça. Et je le déteste encore plus, lui qui m’a trahit, pour m’avoir rendu ainsi.

Je n’avais encore tué personne, mais je craignais que ce jour n’arrive.
Ma propre faiblesse me dégoûtait.


M o o n


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AVIS SUR JAIL WORLD : Trop bien, of course ♥
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Comme Drathir
AUTRE(S) ? //
ACTIVITÉ : Comme avec Dra'
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STATUT : : Reine.

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MessageSujet: Re: Isïl Ondal [Fini]   Isïl Ondal [Fini] Icon_minitimeMer 25 Avr - 17:36

BIENVENUE À GEFÄNGNIS, ISÏL.
Ou plutôt devrais-je dire re-bienvenue, mais whatever, c'est la tradition. Je ne vois pas de problème nulle part, mis à part le fait qu'Isïl a l'air d'être une vraie furie et que les rêveurs sont sensés être des gens plutôt calmes et réfléchis. Mais puisqu'elle n'a encore tué personne, ça veut dire qu'elle arrive encore à se contrôler, alors ça passe.

TU ES MAINTENANT VALIDÉE ! BONNE CHANCE À TOI ET N'OUBLIE JAMAIS : LES TROIS DIRIGEANTS GARDENT UN ŒIL SUR TOI...
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Isïl Ondal [Fini]
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