Dorofeïa Von Weissmüller
 |  Sujet: All of us get lost in the darkness, dreamers learn to steer by the stars ღ Dorofeïa  Jeu 24 Mai - 8:25 | |
| V o n W e i s s m ü l l e r D o ro f e ï a
|  feat {Chii - Chobits} | |
SURNOM : 'Feïa
AGE : 18 ans
SEXE : Féminin
NÉ(E) LE : 16 Septembre
GROUPE : Chimère
ADHÉSION : Aucune
STATUT : Ancienne travailleuse du sexe aujourd'hui mariée a un
de ses clients.
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TAILLE : 152 centimètres, oui elle est minuscule.
POIDS : 43 kilogrammes.
CORPULENCE : Très fine.
PEAU : Claire.
CHEVEUX : Extrêmement longs, ivoire, une frange joliment coupée aux dessus des yeux.
YEUX : Grands yeux en amande, couleur crème brûlée.
MEMBRE(S) EN MÉTAL : Une partie de son crane est fait de métal, ses longs cheveux le cachent habillement, mais il est impossible de passer a côtés de ses étonnantes oreilles roses et argent ; c'est ce qui la toujours trahie.
AUTRE(S) : Elle porte toujours d’impressionnantes robes à jupons à la demande de son mari. Dentelle, frou-frou colorés, des nœuds dans les cheveux a tout vas, il lui en a offert une quantité hallucinante.
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ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, c’est ce qu’elle dit, c’est ce qu’on lui demande d’être, le reste elle s’en fiche.
QUALITÉS : Douce, enjouée, habile, attachante, mignonne, fidèle.
DÉFAUTS : Attifée, paranoïaque, lâche, vénale, sournoise, opportuniste.
GOUTS : Dorofeïa est une jeune femme profondément vénale ; elle aime l’argent plus que tout au monde. Elle aime la beauté, le « luxe » et c’est étonnant pour une créature née sur une pareille terre. Enfant déjà, elle passait des heures à caresser discrètement de la main les tissus précieux des échoppes du quartier Rupin. Elle est une grande amatrice de tout ce qui est doux et sucré, crémeux et chocolaté, elle se fait offrir des pâtisseries élaborées très régulièrement. Elle n'aime pas l'ambiance grisâtre de Gefängnis, elle rêve de ce monde dont lui parle tant son mari, doré et bleu et lumineux. Elle est très à l’aise avec une femme, mais tremble de terreur face à un homme trop imposant à son gout.
RÊVE(S) : Elle n’a qu’un seul rêve et il n’est pas des plus louables ; Dorofeïa souhaite ardemment que son maitre – aujourd’hui supposé époux – meure. Elle souhaite le voir mourir pas seulement pour hériter de son argent, mais surtout dans l’optique d’être enfin libérée. Libérée de tout et de tous.
PEUR(S) : Elle craint de finir seule. De ne jamais avoir de relations autre que celle qu’on lui a imposée depuis son enfance. Mais sa plus grande peur actuelle reste son époux et toutes les crises qu’il est capable de faire, n’ importe où, n’importe quand. Et quand il est de mauvaise humeur, c’est elle qui est victime de sa foudre vengeresse.
SECRET(S) : Elle a longtemps été esclave sexuelle, vendue pour rendre des services sous la ceinture, mais absolument jamais rémunérée, son argent filait immédiatement dans la poche de ses « employeurs ». Cela parait ridicule, car c'est le lot d'une grosse partie des chimères au joli minois, mais maintenant qu'elle vit dans un certain luxe, elle aimerait que tous croient qu'elle y est née et y à grandit.
AUTRE(S) : Elle a fortement tendance à se présenter comme une gentille jeune fille, naïve voir simplette, on la trouve adorable, on a envie de pincer ses joues. Mais ce qu’on ignore, c’est que Dorofeïa est en quête de quelque chose de terriblement violent ; elle cherche un allié. Quelqu’un près à marcher très longtemps à ses côtés, quelqu’un prés à tuer pour elle celui qui la tant fait souffrir. Quelqu’un qui serait attirée par les mirobolantes sommes d’argent qu’elle a à offrir.
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« Dorofeïa, ma douce. »
Elle n'aimait pas ça. La tonalité de sa voix, elle ne l'aimait pas. D'ailleurs ces petits noms qu'il lui donnait sans cesse lui faisaient l'effet d'une cire brulante qu'on coulerait dans ses oreilles, descendant lentement le long du conduit auditif avant de lui ébouillanter la cervelle. Occupée à faire le thé, cela lui donnait un sursis d'une ou deux minutes et ces deux minutes, elle en profita comme s'il s'agissait des dernières qu'elle avait à vivre. Cela aurait pu être le cas ! Qui sait ? Qui peut savoir ? Comment pourrions-nous affirmer qu'une personne qui nous appelle à l'autre bout d'une maison ne le fait pas pour nous assassiner froidement en jouant sur l'effet de surprise ? Son visage à elle n'exprimait rien, il avait cette expression neutre de poupée figée qu'elle s'était façonnée avec le temps, son corps, lui, tremblotait de froid et faisait s'agiter nerveusement tous les frous-frous qui l'habillaient.
« Dorofeïa ... »
Deux appels, c’était un de trop, pour lui du moins, car elle, aurait pu rester des heures ainsi à broyer du thé en l’écoutant gémir son prénom, bien loin d’elle, inlassablement. Elle jeta empressement la masse verte dans la théière avant d’y verser de l’eau brulante non sans une légère envie de fondre en larme, comme cela la prenait souvent ces derniers temps. Se tournant vers une fenêtre particulièrement propre, elle remit de l’ordre dans ses cheveux et vêtements, s’essuya le dessous du nez d’un geste vif de la main, frotta vigoureusement ses grands yeux et se mis en marche.
« J'arrive, je suis là. »
Mais c'était faux. Elle n'était pas là, elle était déjà loin. Ses pieds portaient un corps sans âme. Ses yeux grands ouverts, mais ne voyant rien, elle sentait déjà un vent gelé souffler dans son cou, la main d'une de ses soeurs dans sa main. Les carreaux humides se transformèrent en terre sale et chaude. La nostalgie l’enlaça, l’étouffa même. Il y avait eu ce temps où elle était encore trop jeune pour appartenir à qui que ce soit ou être vendue, il y avait un temps où on lui pardonnait encore son statut de chimère. Elle n'avait pas de nom de famille, elle ne s'appelait même pas encore Dorofeïa et si elle le voulait, elle pouvait passer ses journées dehors, courir, se salir, hurler. Elle sentait les bras de cette soeur qui ne partageait pas son sang l'enlacer, l'appelant par son tout premier prénom, caressant ses longs cheveux ivoire, posant sans gêne sa main sur son crâne de fer. Et l'enfant qui pensait ne pas pouvoir être plus misérable à cette époque, qui souhaitait ardement voir accélérer le temps. Or, elle l'avait été. Plus misérable. Un millier de fois plus malheureuse, écœurée de la vie et des humains, l'esprit brisé, le corps fatigué. Un homme gras, en sueur, couché sur elle, s'agitant nerveusement, un mal de cœur provoqué par tous ces remous. Dorofeïa senti des larmes douloureuses lui monter aux yeux et le dégoût étreindre son ventre, elle poussa délicatement la porte, priant pour qu'il ne lise pas ses émotions sur son visage.
« Viens près de moi, mon enfant, ma beauté. »
Elle croisa son regard et ne put réprimer un sourire. Quelques petits pas discrets et elle se trouva à ses côtés, prenants place sur une sorte de pouf posé à la droite de son gigantesque fauteuil, la tête appuyée contre l'accoudoir rouge carmin de ce qui semblait être un trône, celui du roi de ce manoir et de sa vie. Il était son bourreau et son sauveur. Ses yeux glissèrent sur son visage à lui, ridé, fatigué orné de jolis yeux verts. Il n'est pas laid, il est simplement usé par la vie, pensa-t-elle. Il n'est pas mauvais, il est amer. Il a souffert, probablement. Il caressait sa tête comme on l'aurait fait à un chat, un chat vêtu des tissus les plus luxueux, un chat qu'on aurait même épousé dans un accès de zèle. Elle avait été misérable et c'est quand elle était prise dans un de ces violents maelströms que nous envoie la vie qu'il lui avait tendu la main. Elle n'était qu'une prostituée quand il l'avait rencontrée, de celles qu'on étale comme des morceaux de viandes chez le boucher et qu'on traite naturellement comme telle. On l'avait giflée, on lui avait craché dessus, elle s'était soumise à tous. Mais Dorofeïa était belle, terriblement belle et c'était là sa plus terrible malédiction, avec son corps de très jeune adolescente et son visage de petite fille elle avait été une des plus prisée de toutes et eu cet immense « honneur » qu'est le fait d'être de celles qui rapportent le plus d'argent aux maquereaux. Lui, n'avait jamais été un client comme un autre, il ne la touchait pas, à peine osait-il l'embrasser sur les joue ou lui toucher la main, il lui offrait même de luxueux cadeaux parfois, il avait parlé, parlé et parlé encore de sa vie sur terre, de ses amis, de ses crimes, de cette femme qu'il aimait de tant et à qui elle ressemblait sois-disant. J'ai fait tant de mauvaise chose, lui disait-il, des gens se sont tué par ma faute, je suis un criminel indirect vois-tu.
« Dit moi que tu es heureuse avec moi, Dorofeïa. »
« Oh que oui, je le suis. »
« Et pourquoi l'es-tu? Dit moi. »
Oh seigneur se dit-elle tout en retenant un soupir. Combien de fois avaient-ils eu cette discussion ? La même, au mot, au souffle, à l'intonation près. Lui, affalé dans son fauteuil, la face rouge et gonflée d'alcool, le ventre rebondis. Elle, si fine, si blanche à sa droite, les yeux levés vers les siens, mimant l'amour, la dévotion. Alors, elle lui dit ce qu'il souhaitait entendre, qu'il était beau et tendre et doux et qu'elle l'aimait pour ça, qu'il était son sauveur, que jamais rien dans sa vie ne l'avait rendue aussi fière que le fait de porter son nom, qu'elle lui serait redevable a vie et que jamais au grand jamais elle ne pourrait le remplacer par qui que ce soit. Alors, il attrapa son crane entre ses grosses mains et l'embrassa en plein sur la bouche, elle ne se ravisa pas, un frisson d'écoeurement traversa son échine, et provoqua une sorte de haut le coeur dans sa poitrine, sa colonne vertébrale semblait n'être qu'un amas de gélatine, tous les poils de son corps se hérissèrent, elle pria pour qu'il ne le remarque pas. Et alors qu'elle avait eu un relent d'affection pour lui au souvenir de tout ce qu'il avait fait pour elle, le dégout, la haine reprirent leurs droits. Dorofeïa le haïssait, viscéralement, profondément, elle ne voulait plus qu'il l'embrasse, qu'il lui touche les seins, les cuisses, ses fesses, ses jambes. Elle voulait qu'il meure, elle voulait voir son enterrement et jouer à la malheureuse. Plus d'amant, se débarrasser de l'emprise qu'on eut sur elle tous les hommes qu'elle a connu, rejoindre ses soeurs de coeur, tout faire sauter.
« Aller, vas donc ma jolie. »
Et quand elle quitta la pièce, elle savait qu’il mourrait bientôt.
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C R U M B L E
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AGE : 17 ans
AVIS SUR JAIL WORLD : Pas mal, pas mal 
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Par hasard!
AUTRE(S) ? Euhm, j'ai eu un petit soucis d'inscription et j'ai du m'y reprendre a trois fois avant de recevoir le mail de confirmation, alors si vous voyez tout pleins de "von machin chose", c'est moi 8D
ACTIVITÉ : 6/7 jours. | | |
Dernière édition par Dorofeïa Von Weissmüller le Sam 26 Mai - 15:16, édité 40 fois |
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