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 Madden ▬
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Lorcán Madden
Lorcán Madden

MESSAGES : : 10

Madden  ▬  Empty
MessageSujet: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitimeSam 30 Juin - 18:37

Lorcán Madden
Artwork : AudreyDutroux, DeviantArt

SURNOM : Bizarre, cette manie qu’ont les gens de l’appeler — en général — par son nom de famille. ‘Hey, Madden !’ C’est le plus souvent comme ça qu’on le hélait au dehors. Parfois, c’était juste ‘Mad’. Il y en avait bien une qui lui donnait du ‘Lory’ aussi. Mais une seule et entendre ce foutu diminutif dans la bouche d’un quidam d’ici risquerait de ne pas lui faire très plaisir…
AGE : 29 ans.
SEXE : Masculin, visiblement.
NÉ(E) LE : 24 octobre.
NATIONALITÉ : Ses racines irlandaises expliquent le prénom un peu étrange dont on l’a affublé.
GROUPE : Perdus.
ADHÉSION : Néant.
STATUT : Pour le moment, simple prisonnier. Nul doute cependant qu’il se trouvera bien une occupation pour combler le vide des trop longues journées — et des nuits encore plus interminables — qui vont se succéder. Trafiquer, emmerder, baiser, planer, voler ce qu’il pourra aux autres, peut-être bien chanter un peu aussi… c’est tout ce qu’il savait foutre dehors et on ne change pas une équipe qui gagne, n’est-ce pas ?


Physique
.

TAILLE : 188 cm.
POIDS : 83 kg.
CORPULENCE : Courir pour échapper à ces hérauts obsessionnels de la matraque censés servir l’ordre et la justice (même si la dernière fois, il a clairement pas couru assez vite) et se castagner à longueur de temps, ça vous forge un homme. L’exigent survival mode en vigueur dans les rues crasseuses des bas-fonds de Belfast lui a sculpté un corps athlétique, à la musculature discrète, ciselée tout en finesse plutôt que surdéveloppée façon bibendum accroc au bodybuilding.
PEAU : Pale, comme chez beaucoup de ses compatriotes. Zébrée de cicatrices, dont une en plein sur la poire, courant du milieu de son front jusqu’à sa pommette droite.
CHEVEUX : Noirs, méchés d’une espèce de rouge délavé, ils sont rasés sur la moitié du crâne, mi-longs sur l’autre côté et en partie emprisonnés en une tresse tombant à hauteur de torse. Un style particulier quoi… un peu beaucoup n’importe quoi, mouais.
YEUX : Verts clair. Une teinte presque translucide, aquatique.
AUTRE(S) : Plusieurs piercings. Une tripotée aux oreilles notamment, plus un anneau au sourcil et deux boules de métal sous la lèvre inférieure.

Personnalité
.

ORIENTATION SEXUELLE : Tout ce qui lui paraît bon à prendre. Sans distinction de sexe mais dans la limite d’un air un minimum humanoïde quand même.
QUALITÉS : Franc ; direct ; ouvert d’esprit ; fiable et même protecteur pour peu qu’on parvienne à gagner confiance et respect de sa part ; curieux et ouvert d’esprit ; plus cultivé qu’on pourrait le penser en voyant sa dégaine de pouilleux, comme ils disaient ; combatif ; déterminé ; bon pickpocket…
DÉFAUTS : Impulsif ; cynique ; un peu trop prompt à envoyer chier sèchement le monde dans ses nombreux mauvais moments ; un brin cyclothymique ; porté sur la boisson, les intoxications chimiques en tout genre et les extrêmes ; individualiste ; débauché ; râleur pathologique ; dur ; exigeant ; éternellement insatisfait …
GOUTS : : Il aime ▬ l’odeur de la peau ; tout ce qui permet d’échapper un instant à la misère terrestre, des bouquins aux paradis artificiels en passant par l’art et les plaisirs charnels ; la pluie ; l’instinct ; les pulsions et ce qu’il y a de plus primal dans l’être humain ; le calme ; la solitude souvent ; les marginaux ; les chieuses et les têtes de mule ; le conflit ; les relations houleuses ; les vieilleries et les légendes du passé ; l’hiver ; dormir ; les espaces encore sauvages ; les bestioles…
Il ne supporte pas ▬ le matin ; ceux qui se posent en victimes perpétuelles ; les couleurs criardes ; l’arrogance ; le fromage ; les insectes ; la bassesse du genre humain en général ; la superficialité ; le matérialisme ; qu’on gueule au lieu de parler ; les hystériques ; avouer son attachement à quelqu’un ; les espaces clos ; la foule ; …
RÊVE(S) : Ne comptez pas sur lui pour vous débiter de longues tirades à ce sujet. A moins qu’il ne soit bourré ou particulièrement mal en point, s’épancher ne rentre pas dans son mode de fonctionnement habituel. Des rêves, il en a, mais il évite de les regarder de trop près, de peur qu’ils s’évanouissent en fumée avant même qu’il ait pu les effleurer du bout des doigts. Et surtout, il préfère les garder pour lui, n’ayant plus guère d’illusions concernant l’usage qu’en feraient la majorité des gens à qui on aurait eu la mauvaise idée de trop dévoiler de son intimité.
PEUR(S) : La trahison ; la faiblesse ; la décrépitude du corps et de l’esprit ; l’incapacité d’agir ; basculer dans la folie ; se retrouver coincé dans un espace confiné.
SECRET(S) : Monsieur est cleptomane. C’est compulsif, il faut qu’il pique des trucs, partout, tout le temps, à n’importe qui. Des babioles la plupart du temps, mais qu’il conserve religieusement.


Passé
.

Les parois rouillées de la cabine d’ascenseur se rapprochaient vicieusement, menaçant de le broyer entre leurs froides mâchoires d’acier. Le métal poussait des gémissements sinistres à mesure que l’ascension vers l’inconnu progressait. Et l’air commençait à lui manquer. Il se sentait étouffer lentement, prisonnier de l’espace exigu dans lequel les gardes l’avaient claquemuré pour un voyage sans retour. Il haïssait presque plus cet endroit que l’idée de passer le restant de sa vie derrière les barreaux. Au moins, en taule, il apercevrait le ciel à travers la fenêtre de sa cellule et de temps en temps, pour peu qu’il ne fasse pas trop le con avec les matons ou les autres prisonniers, il aurait même le droit de tourner quelques heures en rond dans la cour de promenade. Sentir le vent sur son visage ; le soleil réchauffer sa peau ; la pluie détremper son hideux uniforme de condamné… Pour le coup, ces simulacres de privilèges le faisaient presque rêver. C’était ce qu’il s’attendait à trouver au bout du chemin et ce serait toujours mieux que cette boite en ferraille hostile et puante. A croire que certains de ses prédécesseurs s’étaient pissés dessus en route. L’odeur âcre lui brûlait la gorge, déjà rendue sèche et douloureuse par l’angoisse qui saturait peu à peu sa cervelle. Un nœud à l’estomac et cette boule dans la gorge, il peinait à respirer normalement. L’ignoble impression de se noyer à l’air libre lui donnait envie d’hurler. C’était juste la force qui lui manquait.

Ce serait terminé une fois arrivé en haut. Si tant est qu’il arrive un jour. Vertige. Sueurs froides. Ses mains tremblaient et il sentait que d’une seconde à l’autre, ses jambes refuseraient de continuer à le porter. Au bord de la nausée, il s’accrocha à la dernière chose qui lui restait. Le passé.

Moreen. Une enfant des rues comme lui. Une fille de rien, produit de l’indifférence, du mépris et de la violence sordide du quotidien. Dans le quartier de Belfast où ils vivaient, entre les horreurs de la guerre civile et la misère sociale, les trois quarts de la populace survivaient comme ils pouvaient. Alcoolisme, prostitution, violences, meurtres, drogue, chômage et autres tares du monde civilisé s’épanouissaient comme des fleurs carnivores, dévorant les âmes et les corps. Une jungle urbaine où les hommes rentraient saouls au milieu de l’après-midi et cognaient leurs femmes ; où les gosses trainaient dans les rues à longueur de journée et portaient des fusils avant d'avoir appris à rêver. L’éducation était un mythe, un luxe que peu pouvaient se permettre quand il fallait trimer comme des chiens pour espérer avoir de quoi bouffer à la fin de la journée. Elle avait quitté les bancs du lycée pour le trottoir, comme tant d’autres de ces filles qui avaient compris que leur corps au moins valait quelque chose. C’était une pute. Et il l’aimait comme une sœur. Sauf qu’on ne couche pas avec sa sœur, mais bon. C’est pas qu’il était amoureux, mais il l’aimait. Comme un être fragile sur lequel il fallait veiller. Comme un refuge au creux duquel il faisait bon se perdre et tout oublier. Comme un reflet déformé de lui-même, un morceau de sa propre histoire, un fragment de son humanité et une illusion d’avenir. Juste comme un autre animal — blessé et acculé — auquel offrir un peu de chaleur pour l’aider à survivre un jour de plus dans ce bourbier.

Elle était entrée dans sa vie avec le parfum du sang et de la sueur. Une nuit banale dans un pub ; la bière et la fumée pour anesthésier les pensées ; les rires presque inconcevables qui s’obstinaient à s’élever loin au-dessus de la fange et de la laideur. Elle était là, à servir son manège racoleur à un client déjà bien entamé, à se frotter lascivement et à minauder pour le convaincre que ça vaudrait le coup de mettre la main au portefeuille pour sortir sa queue et se soulager. Mais pourquoi payer quand il suffit de cogner pour prendre ce qu’on veut ? Personne n’aurait bougé de toute façon. C’était qu’une pute, tous ces enfoirés le savaient. Le cul vissé sur leurs sièges, soudainement tous sourds et muets malgré les cris qu’elle poussait, ils regardaient, l’œil vide et le visage blasé.

Aujourd'hui encore, il demeurait incapable d’expliquer pourquoi il s’était risqué à se faire démolir le portrait en empoignant ce mec pour une putain qui avait misé sur le mauvais cheval. Peut-être juste le ras-le-bol de la résignation ambiante, de cette habitude de se voiler la face et de la médiocrité à laquelle tous se condamnaient pour créditer leur misérable vie d’une aube de plus. Ou peut-être rien que l’envie de se défouler, de cogner, encore et encore, d’expulser à coups de poings la haine et le dégoût du monde qui le rongeaient. Détruire quelque chose, n’importe quoi, même quelqu’un, pour s’éviter d’être soi-même annihilé. Et ce pauvre connard lui fournissait le prétexte rêvé de s’autoriser ce plaisir. La gueule en sang, il avait laissé le type gémissant sur le sol au milieu des éclats de verre et de la crasse, et du coin de l’œil, vu quelques bonnes âmes qui le foutaient dehors pour l’envoyer finir sa nuit dans le caniveau. Il se réveillerait ou pas, ça c’était le cadet de ses soucis. Elle l’avait suivi aux chiottes et en silence, l’avait débarrassé de son t-shirt pour se mettre à éponger le flot incarnat qui jaillissait de son nez et de la vilaine coupure qui fendait son arcade sourcilière.

Puis elle l’avait embrassé, sans préavis. Et sans aucune pudeur, ses doigts fins étaient venus jouer sur son entrejambe, avant d’ouvrir les boutons de son pantalon et de glisser à l’intérieur, serpents de chairs lascives à la recherche du péché. L’étincelle secoua ses nerfs à vifs, remontant le long de sa moelle épinière en violents frissons et il s’embrasa à nouveau. Il avait envie de la dévorer, de satisfaire cette faim primaire qu’elle avait fait naitre en lui aussi brutalement qu’il avait déchargé sa frustration et sa colère un instant avant. Il la souleva pour la hisser sur le bord du lavabo à la faïence maculée de trainées pourpres. Les frontières du monde s’abolirent jusqu’à n’être plus rien d’autre que ses cuisses enserrant sa taille et le rythme fiévreux de ses propres hanches qui l’enfonçaient chaque fois plus profondément en elle. Plus tard, ils avaient bu une bière et elle était rentrée avec lui, au petit matin.

L’air de rien, elle avait doucement creusé son nid dans le deux pièces miteux qu’il occupait à quelques rues du pub. Moreen passait ses nuits à monnayer son corps et revenait s’étendre près de lui aux premières lueurs de l’aube. Petit à petit, il avait cessé de coucher avec d’autres, presque sans y faire attention. Entre ses petits trafics et l’argent qu’elle gagnait en tapinant, ils ne s’en sortaient pas trop mal. Elle avait même commencé à arranger un peu l’appartement, à en faire un endroit acceptable dans lequel un tas de projets à la con prenaient soudainement vie, là où il n’y avait pas eu grand-chose d’autre que la grisaille et les cafards pour le peupler jadis. Elle disait qu’elle voulait un enfant. Se marier peut-être aussi ? Elle en avait toujours rêvé. Et lui acquiesçait, heureux de la voir sourire, alors qu’avant, il aurait gerbé sur toute cette guimauve et pris ses jambes à son cou à l’idée de se laisser ainsi enchainer. Elle avait trouvé un client fortuné, un pingouin en costard cravate qui aimait s’encanailler en goûtant à la racaille. Elle prévoyait de le faire chanter. Bientôt, à ce qu’elle disait, ils seraient à l’abri du besoin et ils pourraient se tirer loin, pour tout recommencer.

Le pigeon n’était apparemment pas d’accord avec son plan. En poussant la porte de l’appartement, comme la nuit de leur rencontre, l’odeur cuivrée du sang lui monta à la gorge. Moreen gisait sur le plancher, poupée désarticulée, sa peau laiteuse souillée de sève vermeille, la gorge tranchée. Incapable de hurler, de la bile jusque dans la bouche et l’estomac retourné, il s’était rué à la salle de bain pour vomir comme une fillette. Puis il était retourné vers elle, une serviette humide à la main, avançant avec une démarche de zombi et avec l’idée fixe de la nettoyer, comme elle l’avait fait pour lui la première fois. Il fallait qu’il la lave de toute cette noirceur et de cette obscénité. Comme si ce geste pourrait effacer l’atrocité de l’image imprimée sur ses rétines, que son cerveau refusait d’analyser. Il n’eut pas le temps de finir. Le salopard responsable de ce cauchemar devait avoir le bras long. Même pas cinq minutes écoulées que les flics débarquaient. Hagard, menottes aux poignets, il se laissa trainer jusqu’au fourgon.

Une brume poisseuse recouvrait les quelques jours passés entre son arrestation et l’instant où on l’avait poussé dans ce maudit ascenseur. Tout ce qu’il se rappelait, c’était le verdict d’emprisonnement à perpétuité pour homicide volontaire et un nom, prononcé par le juge : Gefängnis.

Les portes de la cabine s’ouvrirent enfin. Un interminable couloir serpentait devant lui, sombre et glacial. Le vent mugissait en s’engouffrant à l’intérieur, hululant une lugubre mélodie qui l’invitait à plonger dans les profondeurs enténébrées des boyaux de la bête. Il se retourna une seconde, contemplant le gouffre par lequel redescendait l’ascenseur, lui ôtant tout espoir de revenir en arrière. A moins de sauter. Le vide était tentant mais l’instinct de survie le poussa vers le tunnel... et l’anéantissement de sa dernière chance de jamais goûter à nouveau la saveur de la liberté.


... /SBAFF/


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AVIS SUR JAIL WORLD : Une atmosphère glauque comme on les aime, un très beau design et un concept prenant. Que demander de plus ? ♥
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ACTIVITÉ : Connexions quasi quotidienne en temps normal ; réponses RP un peu moins régulières.


Dernière édition par Lorcán Madden le Sam 30 Juin - 22:04, édité 1 fois
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Rafleur
Drathir Linath
Drathir Linath

MESSAGES : : 128

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MessageSujet: Re: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitimeSam 30 Juin - 20:09

Bienvenue à toi ! ♥
J'ai adoré ton histoire ! ** Et j'aime beaucoup le personnage de manière général :)
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Perdu
Lorcán Madden
Lorcán Madden

MESSAGES : : 10

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MessageSujet: Re: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitimeSam 30 Juin - 21:53

Merci ! Pour la bienvenue & le reste. ♥
*file vite corriger les immondes fautes qui lui ont piqué les yeux en relisant*
EDIT : Oh, une Irlandaise ! **
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Natif
Elyos

MESSAGES : : 45
STATUT : : Luthier, musicien.

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MessageSujet: Re: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitimeDim 1 Juil - 11:29

Lorcán. Prénom de roxxor, je suis fan. Bienvenue à toi :)
Je dois avouer que j'ai aussi beaucoup apprécié ton histoire et ton personnage qui se positionnent dans une certaine originalité. C'était vraiment sympathique à lire \o
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Natif
Eglantine Palit
Eglantine Palit

MESSAGES : : 108
NAISSANCE : : 22/04/1988
ÂGE : : 36
STATUT : : Fleuriste royale

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MessageSujet: Re: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitimeDim 1 Juil - 16:57

BIENVENUE À GEFÄNGNIS, MADNESS.
J'ai vraiment beaucoup aimé la narration de ton histoire, le style y est très beau, poétique alors que ça parle vraiment d'horreurs. L'arrivée à Gefängnis est vraimetn cool, on visualise bien la scène. Enfin, arrêtons un peu de s'étendre sur le sujet, tout est correct!

TU ES MAINTENANT VALIDÉ ! BONNE CHANCE À TOI ET N'OUBLIE JAMAIS : LES TROIS DIRIGEANTS GARDENT UN ŒIL SUR TOI...
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MessageSujet: Re: Madden ▬    Madden  ▬  Icon_minitime

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