Aleksandar Mihajlović
| Sujet: Aleksandar Mihajlović. Ven 9 Mar - 16:51 | |
| Aleksandar Mihajlović
| feat {Howl} du Château ambulant | | SURNOM : Il s'agit plutôt d'un diminutif, Alek. AGE : 26 ans. SEXE : Homme. NÉ LE : 26 juin 1985. NATIONALITÉ : Yougoslave de Bosnie. GROUPE : Perdu. ADHÉSION : Aucun. STATUT : Prestidigitateur et voleur amateur.
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| | TAILLE : Alek mesure un mètre soixante dix-huit. POIDS : Il pèse 67 kilogrammes. CORPULENCE : Plutôt fin, il a quelques rondeurs féminines sans pour autant être androgyne. PEAU : Sa peau est très claire, presque laiteuse, et elle marque très facilement. CHEVEUX : Il a des cheveux blonds mi-longs, qui lui frôlent les épaules et dont il prend grand soin, avec une légère frange qui lui retombe sur le front. YEUX : Alek a de grands yeux bleu clair ourlés d'une quantité de cils phénoménale. AUTRE(S) : Il porte toujours autour du cou un pendentif avec une pierre bleue suspendue au bout.
| | ORIENTATION SEXUELLE : Il semble homosexuel mais a du mal à l'accepter. QUALITÉS : Alek est une personne qui fait rêver les gens à l'aide de ses tours de passe-passe. Il est beau-parleur et séducteur, il sait comment ramener la foule derrière lui. C'est quelqu'un de droit et juste, qui fera tout son possible pour aider ceux qui en ont besoin. On peut dire qu'il est généreux même s'il ne fait jamais rien sans être certain de recevoir quelqu'un chose en retour. Il est aussi très coquet, soignant toujours sa tenue et dégageant un charisme quasi-hypnotique. DÉFAUTS : Le défaut le plus visible chez lui, c'est sans aucun doute son narcissisme ; pour lui il est le plus beau, le plus extraordinaire homme qui ait existé. Il se plait à croire qu'il a une horde de personne a ses pieds juste pour son physique avantageux. Aussi, il est extrêmement manipulateur et hypocrite, mentant à tout va pour se mettre des gens dans la poche et s'élever un peu plus. C'est un maître menteur au point que même ceux qui ont réussi à déceler sa sombre personnalité ne savent jamais s'il est honnête ou non. C'est quelqu'un de fourbe, n'hésitant pas à envoyer au casse-pipe ceux qu'il ne porte pas dans son cœur et à voler les gens sans qu'ils ne s'en aperçoivent. GOUTS : Alek aime incontestablement les bijoux et les vêtements luxueux (et il va sans dire que ce n'est pas évident de s'en procurer à Gefängnis). Il adore les enfants, prendre soin d'eux et les émerveillés avec ses tours de magie. Et bien sûr, il aime son métier : être prestidigitateur est une grande fierté pour lui. RÊVE(S) : Son rêve, bien sur, c'est de réussir à sortir de Gefängnis pour revoir sa sœur, ne serait-ce qu'une fois. PEUR(S) : Alek déteste l'idée d'être complètement percé à jour. SECRET(S) : Il a honte de son attirance pour les autres hommes et fait tout pour le cacher.
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| | C'est le 26 juin 1985 à Zvornik, en Bosnie-Herzégovine, qu'est né Aleksandar, premier enfant de la famille Mihajlović, alors que la situation de la Yougoslavie était sur le point de basculer. Issu d'une vieille famille yougoslave vivant depuis longtemps dans l'est de la Bosnie, son père était agriculteur et accordait des pianos pour arrondir les fins de mois tandis que sa mère était aide ménagère pour les personnes âgées. Les premières années de sa vie furent comme celles de la plupart des enfants, outre le fait qu'il apprit à parler plus vite que la moyenne. C'est à l'âge de cinq ans que naquit sa petite sœur Anka, qu'il adopta instantanément. En bref, il descendait d'une famille ordinaire et aurait du être promit à une vie tranquille si la situation du pays n'avait pas dérapé.- Spoiler:
- Citation :
PRINTEMPS 1992 Assis sur une chaise de la cuisine et du haut de ses sept ans, Aleksandar aide sa mère à cuisiner en écossant des petits pois. Il n'aime pas vraiment ça mais pour lui, sa maman c'est la plus belle femme qu'il connaît et il serait prêt à tout pour lui faire plaisir. Même à manger des milliards de petits pois. Enfin, peut-être pas autant. Agitant ses jambes dans le vide, il arrête brusquement sa dure labeur, ses petits mains d'enfant suspendues au dessus du saladier à moitié rempli de graines. Il demande alors : « Maman ? Pour mon anniversaire, j'aimerais bien avoir ton gâteau. Tu sais, celui au chocolat, avec des pattes de toutes les couleurs dessus. Je pourrais ? » Esquissant un sourire amusé, sa mère s'apprête à lui répondre lorsque son mari entre en trombe dans la pièce. Aleksandar comprend immédiatement que quelque chose cloche : papa devrait être au travail et sur son visage, on aurait dit qu'il était... effrayé. « Ça y est, ils arrivent ! Mischa les a vus de la rivière, ils seront là d'une minute à l'autre ! » Aleksandar n'arrive pas à comprendre ce que son père est en train de crier. Il jette un regard interrogateur à sa mère, qui semble brusquement pétrifiée. Et soudain tout se bouscule. Elle le saisi par les aisselles et le porte en courant dans le couloir menant vers les chambres. Sans perdre une seconde, elle dit : « Alek, écoute moi bien. Tu es grand maintenant, tu as sept ans... -Bientôt huit ! -Bientôt huit ans. Tu te souviens de ce que je t'ai dit l'autre fois, à propos de partir avec ta sœur si papa ou maman te le disait ? » Entrant dans la chambre d'Anka, il demande pour vérification : « Vers la cabane de la rivière ? -Oui, c'est ça mon chéri. Il est maintenant temps de faire ce qu'on avait dit. Tu vas prendre ta sœur et t'enfuir le plus vite que tu peux sans te faire voir pour te cacher dans la cabane. » Sa mère le repose au sol et lui confie sa petite sœur dans les bras. Aleksandar embrasse gentiment sa joue et relève la tête vers sa mère : « Et toi maman ? Et papa ? -On se débrouillera, ne t'inquiète pas. Et n'oublie pas : attend à la cabane jusqu'à ce qu'on vienne vous chercher. Maintenant va, dépêche-toi. » Acquiesçant vivement de la tête, il sort de la maison par la porte de derrière. Mais pris d'un sentiment inexplicable, il se retourne une dernière fois pour dévisager sa mère. « Je t'aime, maman. Et papa aussi. -Je sais. Moi aussi je t'aime, Alek. Mais ne perd plus de temps et va-t'en ! » Et il court. Il court aussi vite que lui permettent ses petites jambes, s'enfonçant dans la forêt en glissant sur les feuilles et en se griffant dans les broussailles. Ses bras fatigués ne lâchant jamais sa petite sœur, il se terre dans l'ombre au moindre bruit suspect, prêt à courir encore plus vite s'il le fallait. Lorsqu'il arrive enfin dans la cabane, il n'a jamais été aussi fatigué de sa vie. Mais il est fier de lui : il a réussi sa mission. S'asseyant sur les planches en bois du sol de la cabane, il serre sa sœur contre lui tandis qu'elle chuchote : « Pourquoi on est là ? Anka et Alek jouent à cache-cache ? » Peu certain de la réponse, il lâche cependant : « Oui, c'est un peu ça. Une partie de cache-cache. » Ils restèrent prostrés là des heures durant. Lorsque le soleil disparaît derrière l'horizon et que la nuit tombe, Alek commence à sérieusement s'inquiéter. Combien de temps devraient-ils rester là ? « Alek, j'en ai marre de jouer. Je veux rentrer. -On ne peut pas, Anka, il faut attendre papa et maman. -Mais ils nous trouvent pas ! Il faut rentrer ! Je VEUX rentrer ! » Tentant de calmer sa sœur qui s'agite pour s'enfuir, Alek entend brusquement le bruit d'une branche craquant sous le pied d'un homme adulte. Plaquant sa main sur la bouche d'Anka, il lui chuchote à l'oreille : « Chut Anka. Ne fais plus aucun bruit. » Et il attend. À l'écoute, tous les bruits de la forêt lui semblent amplifiés, menaçants. Il se détend un peu et alors sa sœur profite de son inattention pour bondir hors de ses bras. Réagissant trop tard, Alek se lance à sa poursuite dans la forêt, criant : « ANKA ! NON ! ATTENDS ! » En vain. Il voit sa petite sœur trottiner dans la terre en appelant leurs parents et trébucher contre les jambes d'un homme. Alek s'arrête de courir dans un bruissement de feuilles. Il ne peut s'empêcher de s'exclamer en voyant l'homme la prendre dans ses bras : « Anka ! Lâche-la, gros balourd ! » Sans qu'il ne s'y attende, des bras le saisissent par l'arrière. Il a tout juste le temps de comprendre qu'on lui met un sac sur la tête et il reçoit un coup le faisant perdre conscience. Aleksandar et Anka furent enlevés lorsque l'armée Serbe investie leur ville natale. N'ayant plus aucune nouvelle de leurs parents, ils furent tous deux placés en détention pendant des jours qui semblèrent être des années pour Aleksandar. Durant ce temps, il put entendre de nombreuses personnes discuter à leur sujet. Devaient-ils les tuer ? Les confier à un orphelinat ? Les séparer ? Puis une idée commença à surpasser les autres : la gamine, Anka, était encore assez jeune pour oublier tout ce qu'elle avait vécue ; elle pouvait être sauvée et confier à un orphelinat serbe. Mais le garçon était déjà trop mûr, il fallait s'en débarrasser. Aleksandar était mort de peur. Et puis un jour, on le fit sortir de leurs cellules. Une infirmière emmena Anka avec elle malgré les protestations de son frère. Lui, il dût suivre une groupe de soldats qui le firent monter dans un hélicoptère et placèrent un bandeau sur ses yeux. Aleksandar ne saurait dire combien de temps dura le voyage, mais celui-ci se termina au fond d'un long couloir, devant la porte d'un ascenseur.- Spoiler:
- Citation :
- « Où on va ? »
S'adressant aux gardiens qui l'escortent, Aleksandar observe l’ascenseur délabré devant lui. Voyant que les deux soldats ne répondent pas, il soupir et entre finalement dans l’ascenseur. Ses deux geôliers ne l'accompagnent pas et referment la porte derrière lui. Soudain, il a peur. Où l'emmène-t-on, seul, lui, un enfant de cinq ans ? La petite cage de métal s'ébranle et il pose une main contre une cloison pour s'assurer un équilibre stable. Lorsqu'enfin tout s'immobilise et que la porte s'ouvre, il ne bouge pas et observe le long couloir qui s'étend devant lui. Où cela conduit-il ? Rassemblant tout son courage, il s'avance dans ce long corridor. Et long est un euphémisme. Aleksandar n'en voit plus le bout, ses petites jambes fatiguées le suppliant d'arrêter sa marche sans fin. Alors qu'il n'y croit plus il voit enfin une porte, là-bas, tout au bout. Pris de l'espoir fou de revoir ses parents, il se jette en avant et ouvre la porte à la volée. Et se fige. Il se trouve dans un bureau étrange, qu'il n'a jamais vu auparavant. Ni sa mère ni son père ne sont là. Mais il n'est pas seul. Un horrible monstre qu'il n'aurait même pas pu imaginer dans ses pires cauchemars se tient là, le fixant d'un air malfaisant, un ersatz de sourire aux lèvres. Aleksandar se fige, tout cri bloqué dans sa gorge. Il sent sa vessie se vider sans qu'il ne puisse l'en empêcher, son pantalon s'humidifier. Et le pire, c'est que la créature prend parole : « Tiens, tiens, un enfant... voilà qui est amusant. Je te souhaite la bienvenue à Gefängnis, Aleksandar Mihajlović. J'espère que tu passeras un agréable moment parmi nous, que tu verras que le monde n'a pas fini d'être cruel avec toi. Mais le temps presse, je n'ai pas que ça à faire que d'accueillir les nouveaux perdus tels que toi. Tu te débrouilleras tout seul pour trouver la réponse à tes questions et apprendre à survivre par ici. Maintenant je te prie de bien vouloir sortir avant que ma patience et ma politesse ne soient entièrement écoulées. Et n'oublie pas : les Trois Dirigeants te surveillent... » Aleksandar s'enfuie. Loin, loin de cet horrible félin. Plutôt mourir que de le voir à nouveau. Lorsqu'il arriva à Gefängnis, Aleksandar eut la chance de faire la connaissance d'un magicien des rues, un prestidigitateur qui accepta de le prendre sous son aile en tant qu'apprenti. Il comprit bien vite comment fonctionnait la vie dans la prison, il apprit à voler les bourses des clients tandis que son maître faisait le show et retenait tous les tours que le magicien lui enseignait. Il vécut ainsi pendant deux ans, s'endurcissant mais restant tout de même le petit garçon qu'il avait été, jusqu'au jour où il fit la rencontre d'une personne qui changea la donne.- Spoiler:
- Citation :
- Le numéro de l’œuf est arrivé, Aleksandar sait ce qu'il doit faire. Glissé au milieu de la foule des spectateurs, il repère un garçon qui semble un peu plus âgé que lui en train de fixer son maître d'un air sceptique. Alek préfère voler les enfants : ils sont moins méfiants. Se faufilant jusqu'à lui, il se place derrière et fait mine de regarder le spectacle. Mais ses mains, elles, se glissent perfidement dans les poches de sa victime. Du bout des doigts il sent des pièces en métal et alors qu'il s'apprête à s'en saisir, le garçon fait volte face en lui agrippant fermement le bras.
« Eh ! Bas les pattes, sale voleur ! » Aleksandar se liquéfie littéralement en voyant tous les regards se tourner vers lui, dont celui inquisiteur de son maître. Perdant ses moyens, il balbutie : « Non non, ce n'est pas du tout ça, je... -Menteur ! T'as essayé de piquer mon argent ! » Au bord des larmes, Aleksandar implore du regard son maître. Celui-ci prend la parole : « Allons allons, les enfants, cessez donc vos embrouilles et montez plutôt sur scène pour m'assister dans le prochain numéro. » Le bousculant de l'épaule, le garçon passe devant Aleksandar et monte sur la petite estrade. Le magicien se tourne vers eux : « Comment vous appelez-vous ? -Alek, monsieur. » Pour ce spectacle, le maître avait été formel : Aleksandar doit jouer comme s'il n'était qu'un parfait inconnu. « Et toi, mon garçon ? -Zadig. » Le blondinet fronce les sourcils à ce nom qui fait remonter de ses souvenirs le titre d'un livre que lisait sa mère. « Bien, Zadig, j'imagine que tu connais le tour de la boîte ? -Celui où une personne entre dedans et disparaît ? -Celui là même. Et qu'en penses-tu, Zadig ? -C'est des bobards, des mensonges réalisés avec des gadgets. » Un sourire tendu se dessine sur les lèvres du vieil homme, et Alek comprend qu'il prépare quelque chose. « Eh bien je vais te prouver que non, mon petit. -Arrêtez de m'appeler comme si j'avais deux ans, c'est ridicule. -Peu importe. Fais donc entrer Alek dans cette boite, je te prie. Tu as le droit de vérifier à l'intérieur qu'il n'y a aucun truc et aucune astuce, de même que pour l'extérieur. » L'inspection du garçon soupçonneux dure bien cinq bonnes minutes avant qu'il ne se décide à pousser Alek à l'intérieur. Là-dedans, plongé dans le noir, il n'entend plus que des bruits étouffés de l'extérieur. Il ne sait pas quoi faire, le magicien ne lui a jamais enseigné ce tour. Alors il attend. Et lorsque la porte se ré-ouvre, le visage triomphant de Zadig lui suffit pour comprendre qu'il n'aurait pas dû être là. « Là, il est là ! Vous voyez, je l'avais dit : la magie, ça n'existe pas. Ou du moins, vous n'êtes pas un vrai magicien. -Oui, tu as raison mon garçon, le tour de la boîte à faire disparaître n'est qu'une horrible entourloupe. Mais moi, je vais te montrer que parmi les charlatans il existe de véritables pratiquants. Et ce soir, Zadig, tu vas mourir. » Un frisson parcourt l'assemblée. Statufié, Alek ne comprend pas : il n'a jamais entendu parler de ce tour. Attentif, il redescend dans la foule et reste au premier rang. « Enfile donc ça, mon gaillard. -Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? » Sans lui répondre, le magicien lui tend une cape blanche et scintillante. Zadig la prend à contre cœur et la pose sur ses épaules. Et soudain, il s'effondre. Un cri de stupeur général soulève la foule. Bien qu'il soit au premier rang, Alek se dresse sur la pointe des pieds. « Madame, venez prendre son pouls pour vérifier son décès. » Une femme monte sur l'estrade, tâtonne le cou du garçon et hoche la tête d'un air terrifié avant de redescendre. Zadig est vraiment mort, pense Alek. « Et maintenant mesdames et messieurs, ce pauvre enfant a assez voyagé dans le monde des morts comme ça. Ramenons-le parmi-nous. » Et alors qu'il ôte la cape de ses épaules, Zadig se redresse en un violent sursaut, faisant hurler la foule. Émerveillé, Alek applaudie à tout rompre et le reste du public le suit bien vite. Saluant un dernière fois, le magicien disparaît dans les coulisses improvisées avec Zadig. Alek quant à lui doit attendre que la foule se soit dispersée pour pouvoir rejoindre son maître. Il s'apprêtait à y aller lorsque Zadig sortit de leur cariole. « Comment il a fait ? » D'abord surprise, Alek met quelques longues secondes avant de répondre. « Je ne sais pas. Il ne me l'a jamais dit. -Mais tu es bien son apprenti, non ? Ne mens pas, je l'ai deviné. -Oui c'est vrai. Mais je n'avais jamais vu ce tour avant. -Mais je suis mort, vraiment mort, je le sais ! J'en suis certain. Ce type est dangereux. -Sûrement. -Promets-moi une chose. » Déconcerté, Aleksandar fronce les sourcils. « Quoi ? -Si un jour il t'apprend ce tour, dis-moi comment il a fait. Jure-le, sinon je dirai à tous ceux à qui tu as piqué leur bourse qui est le voleur. » Bien embêté, Alek finit par accepter. C'est ainsi qu'Aleksandar fit la rencontre de Zadig, celui qui deviendra par la suite son meilleur ami. Soudain passionné par les tours du magicien, Zadig continua à rendre visite à ce dernier et à son apprenti, qui se rapprochèrent de plus en plus. Zadig servait de spectateur à Alek, d'assistant et de cobaye aussi durant ses entraînements. Ils devinrent inséparables, et c'est alors qu'ils étaient âgés de quatorze ans qu'Alek découvrit le terrible secret de son ami.- Spoiler:
- Citation :
- « Tu vas voir, j'ai préparé un tout nouveau tour. Il est pas mal, mais il faut que je m'entraîne pour l'améliorer.
-Qu'est-ce que c'est ? -Tu vas voir. Enlève tes gants, s'il te plaît. » Le visage de Zadig se tendit soudainement. Ne le remarquant pas immédiatement, Aleksandar le presse : « Aller, dépêche-toi. C'est pas trop compliqué pour toi, quand même ? -Pourquoi ? -Pourquoi quoi ! -Pourquoi je dois enlever mes gants ? -Pour mon tour. Ça ne marche pas si tu n'as pas la peau à l'air libre. -Alors non, teste-le sur quelqu'un d'autre. » Soudain vexé, Aleksandar s'emporte. « Quoi ? C'est quoi cette histoire ? -Je ne veux pas enlever mes gants. -Mais c'est ridicule, enfin ! Enlève-les, je te dis. » D'un geste colérique, il arrache par surprise les gants de son meilleur ami. Il se fige soudain. Et il comprend, il réalise que depuis leur rencontre, il n'a jamais vu les mains de Zadig sans leurs gants. Car c'est une chimère. Et qu'il cache cet ongle, cet unique ongle en métal comme une honte sous ses gants. Alek relève la tête vers son ami et se liquéfie en voyant des larmes perler dans ses yeux. « Zadig... pourquoi tu n'as rien dit ? Depuis tout ce temps... -Tu te serais enfui, comme tout le monde face à quelqu'un comme moi. Face à une chimère. » Son ami si fort et vaillant d'ordinaire, tremble et semble retenir avec difficulté ses larmes. Au fond de lui, Alek sent quelque chose fondre pour réchauffer son cœur. « Non, c'est faux. Je ne partirai pas. Et je ne le dirai à personne. Je le jure. » Aleksandar tint parole et ne dit jamais que Zadig avait un ongle en métal, qu'il était une chimère. Avec le temps, il réalisa même que c'est en apprenant cela qu'il était tombé amoureux de lui. Et ça, il ne le supportait pas. Ce fut encore pire lorsqu'un beau jour, alors qu'Alek approchait des dix-neuf ans, Zadig disparut. Il eut beau le chercher partout, il ne réussit qu'à trouver une rumeur rapportant qu'une rafle avait eu lieu là où il vivait. La nouvelle brisa Aleksandar. La mort de son maître quelques mois plus tard n'arrangea rien les choses, et il dut enfin se lancer dans sa propre carrière de prestidigitateur. Mais il ne perd pas espoir. Persuadé que son meilleur ami est toujours en vie, il s'est juré de le retrouver tandis que le nom d'Aleksandar le Somptueux commence à se faire entendre aux oreilles des habitants de Close. | | |
Kiwi
| | | AGE : 18 ans. AVIS SUR JAIL WORLD : J'avais dit que je ferai un véritable personnage, le voici. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Je vis dans la même maison que la fondatrice. Je dors dans son lit. A vrai dire, j'habite le même corps qu'elle. AUTRE(S) ? Non. ACTIVITÉ : 7/7 jours. | | |
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