Neil Thomas

MESSAGES : : 15

Neil Thomas

feat Crow © Fragile Dreams

SURNOM : Le Conteur
AGE : 18 ans
SEXE : M.
NÉ(E) LE : 1er septembre
NATIONALITÉ : /
GROUPE : Natif
ADHÉSION : Rêveur
STATUT : Conteur ambulant

Physique

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TAILLE : 169 cm
POIDS : Attends, c'est même à se demander s'il sait ce qu'est une balance.
CORPULENCE : Svelte, voire poid plume.
PEAU : Claire
CHEVEUX : Courts. Noirs ébène. En vrac. Le peigne, ça n'existe pas.
YEUX : Un vert vif. En amande. Pupilles vaguement félines.
AUTRE(S) : Si tu connais d'autres types habillés aussi bizarrement que lui, c'est que tu as de drôles de fréquentations.

Personnalité

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ORIENTATION SEXUELLE : Les choses de l'amour, c'est pas trop sa priorité number ouane, à Neil.
QUALITÉS : Beau parleur (sisi, c'est une qualité avec son mode de vie), imaginatif, jovial, rusé, joueur, espiègle, rêveur, s'adapte vite.
DÉFAUTS : Calculateur, volage, secret, du genre à cacher ses pensées derrière un sourire, menteur, immature dés qu'il ne raconte plus ses histoires.
GOUTS : Une affinité particulière avec les oiseaux et les livres peut-être ?
RÊVE(S) : Tenter de comprendre ce qu'est ce monde dans lequel il est né. Mais plus que tout, il souhaite continuer à entendre et raconter de belles histoires.
PEUR(S) : Si vous voulez tout savoir, ce qui lui fout la trouille à lui, ce serait plutôt les chiens. Il a du mal avec ces bestioles. Surtout les gros. Risible non ?
SECRET(S) : Je crois que c'est lui qui t'as piqué ton paquet de haribo. Watch out.
AUTRE(S) : Whut ?

Passé

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— ...Elle lui demanda alors « Plus j'ai de gardiens, moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens, plus je suis gardé. Qui suis-je ? ». Le grand Amsel se trouvait bien embêté, car il n'avait pas le moindre ersatz de réponse...-

— Ça veut dire quoi ersatz ?

— C'est quelque chose de petit je crois.

— ...De réponse, et il s'enferma dans un mutisme complet. Pendant des heures, et des heures. Il commençait même à douter que l'énigme de Schlange la maligne ait vraiment une solution lorsque...-

— Trop facile. C'est un secret !

— Dis donc toi. Il suffit de le dire, si tu veux prendre ma place !

Neil se pencha en avant pour pouvoir atteindre la tête du gamin et l'ébouriffer avec énergie. La plupart des enfants - une demie-douzaine de marmots de 5 à 10 ans et des patates - étaient attentifs pour la plupart. Sauf celui-ci, qui faisait des remarques depuis le début.

— C'est pas ça. C'est juste que c'est nul, les contes d'Amsel. Tout le monde les connait !

— Je voiiiiis. Alors que dirais-tu de ceci ? L'histoire d'un ancien aventurier amoureux de trésors, qui part chercher le plus beau de tous en espérant réveiller sa petite-fille qui dort depuis des ann...

— N'importe quoi ! Ça existe pas, les gens qui dorment plusieurs années. On y croit pas ! Raconte-nous quelque chose de vrai !

Un sourire crispé prit place sur le visage du jeune homme. Pour lui c'était presque comme une insulte personnelle.

— Laisse-moi deviner. Toi t'es l'ainé de la bande non ?

— Et alors ?

Voila qui expliquait tout.

— Sois pas trop pressé de te la jouer adulte va. Conseil d'ami. Mais bon, si c'est une histoire vraie que tu veux, j'en ai une parfaite pour toi.

L'enfant allait répliquer, mais le pouvoir d'une mère est phénoménal. Et la sienne avait menacé de le mettre directement au lit s'il créait des problèmes ce soir. Ce fut donc sous le regard satisfait de Neil qu'il se rassit sans un mot de plus.

— Il était une fois... Non, attends. Ce n'est pas aussi vieux que ça. Il y a une vingtaine d'années - oui, c'est mieux - une jeune femme au regard triste observait le ciel à travers sa fenêtre, d'un air tout aussi mélancolique que le reste de sa personne. Elle attendait un homme qui, elle le savait, avait peu de chance de revenir un jour vers elle. C'était une histoire banale et peu intéressante, qu'elle ne racontait à personne. De toute façon, elle n'avait personne à qui parler ici, dans cette petite maison perdue prés de la forêt de cuivre. Seule, quasiment du matin au soir. Seule, à part lors des rares instants qu'elle passait à la capitale.
Ce qu'elle ne voulait pas révéler c'était l'amour qu'elle avait éprouvé pour cet homme qui, l'an dernier, avait trouvé refuge chez elle. Il avait eu besoin d'un abri pour la nuit, et finalement, sans que l'un ou l'autre ne s'en rende compte, la nuit était devenue une journée. La journée était devenue semaine. La semaine se transforma en mois. En plusieurs mois. Elle ne savait rien de lui, ni son métier, ni ce qu'il faisait dans les environs et encore moins son passé. La seule chose dont elle était certaine, c'était qu'elle adorait les histoires qu'il lui racontait à longueur de temps. Des récits incroyables et magiques qui la faisait rire et rêver. Quand il parlait, les mots s'envolaient de ses lèvres pour prendre formes devant leurs yeux. Les mois s'enchainèrent, s'enlisant dans un quotidien paisible. Puis il disparu, la laissant seule à nouveau.

Mouvement d'indignation précoce chez les petites filles de l'assemblée. Elles en étaient encore à un age où l'on pouvait croire au prince charmant.

— La deuxième chose qu'elle ne voulait pas révéler, c'était qu'il lui avait laissé quelque chose. Quelque chose qu'elle considérait comme un cadeau et qu'elle attendait avec impatience. Elle portait tout le temps la main à son ventre. Son ventre qui gonflait au fur et à mesure du temps qui passait. Elle n'avait pas encore d'idée de prénom, mais elle sentait que ce serait un garçon. Très turbulent, et qui passerait son temps à courir partout, à parler sans cesse et à faire les quatre-cents coups.

Neil se tut, laissant un silence un peu plus long que les précédents, moins théâtral, moins maitrisé. Puis son esprit narrateur reprit le dessus.

— Elle se rendit vite compte qu'elle avait eu raison. Son enfant était plein de vie, casse-cou et téméraire. Un gamin qui grandissait vite, qui se blessait souvent, et qu'elle devait gronder en permanence. Un gosse qui se battait en permanence lors de ses escapades en ville, trop fier pour laisser les autres enfants de son age le railler parce qu'il...

— Ça veut dire quoi railler ?

— Se moquer. Il était trop fier pour laisser les autres enfants se moquer de lui parce qu'il n'avait pas beaucoup d'éducation. Il se bagarrait beaucoup et, quand il n'était pas punit pour ça, il se réfugiait dans les contes que lui racontait sa mère. Des histoires captivantes dont elle refusait de lui dévoiler l'origine, et qui le fascinait. Depuis tout petit, il les écoutait avec toujours autant de passion, quelque soit le nombre de fois qu'on les lui avait raconté, gravant chaque détail de chaque récit dans sa tête. Peu à peu, et sans trop savoir pourquoi, il se mit à en faire bénéficier les enfants de la capitale.

— Pourquoi il a fait ça si les autres se moquaient et se battaient avec lui ?

Un conteur ne doit jamais se laisser surprendre par ceux qui l'écoute. Il réussit avec brio à masquer la surprise que la question venait de soulever en lui.

— Peut-être qu'il en avait assez de se battre avec eux justement ? Il avait envie d'avoir des amis. Tu n'aurais pas fait pareil toi ?

Devant le silence de la petite, il sourit avant de poursuivre.

— D'ailleurs, des amis, il s'en fit beaucoup. Il racontait ses histoires à la perfection, arrivant à trouver les gestes et les intonations justes pour rendre ses phrases vivantes. Il lui arrivait aussi d'inventer ses propres histoires, créant des mondes à part. Le garçon grandit ainsi, la tête souvent dans les nuages et les pieds pas tout le temps sur terre. Il avait de l'imagination à revendre, et sa mère voyait ça comme un talent dont il pourrait forcement faire usage. Plus le temps passait, et plus le garçon refusait de se séparer de ses légendes. Il grandissait à vue d'œil et devint un jeune homme. Sa mère lui faisait comprendre qu'il devait faire quelque chose de sa vie, et lui-même ne pouvait plus supporter de rester chez lui sans pouvoir voir le monde. Il était tellement frustré.
Et un jour, comme ça, sans crier gare, l'idée germa dans son esprit. Il voulait vivre grâce aux mots. Ses paroles seraient son gagne-pain, et il voyagerait partout pour le simple plaisir de parler et de raconter. Malheureusement pour lui, il était tout de même réaliste, et se doutait qu'il avait de fortes lacunes. Sans savoir ni lire ni écrire, comment faire pour apprendre de nouveaux récits et pour coucher les siens sur papier ? Il était bien embêté, et avait peur de devoir mettre son rêve sous clé, car pour ce genre de métier, il fallait savoir se renouveler et se débrouiller seul, chose que l'on ne peut pas faire en se fiant simplement à la parole des gens.
Pourtant, si le jeune homme devait admettre une chose, c'est qu'il était chanceux. Très chanceux. En ville, il rencontra ce garçon à peine plus âgé que lui. Il était curieux, et semblait passionné par les contes, les comptines et les chansons du premier. Sans compter qu'il connaissait l'écriture et la lecture. Ni une ni deux, ils sympathisèrent bien vite, et un accord tacite commença entre eux deux : Des histoires contre des cours. L'imagination contre la connaissance. L'alchimie fonctionnait parfaitement.
Et lorsque, quelques mois plus tard, il se sentit enfin prêt, le jeune homme remercia son ami et partit enfin sur les route, à la recherche de ses buts. C'était une toute nouvelle vie qui s'ouvrait à lui, et il espérait bien pouvoir en profiter pour le reste de son existence.

Le silence retomba crescendo. Beaucoup avaient succombé à Morphée.

— Et ?

— Quoi "et" ?

— Ça peut pas se finir comme ça, c'est nul. C'est quoi la suite ?

Neil haussa les épaules. Les enfants posaient toujours tant de questions.

— Ça, c'est encore une toute autre chose. Qui prendrait des jours à être racontée. Il y eu un court silence pensif et il reprit aussi sec. Mais le jeune homme voyagea beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et un jour, il rencontra un petit garçon bien sceptique et trop bavard, et il pu lui faire prendre conscience d'une chose extrêmement importante.

— De quoi ?

— Les histoires n'existent pas pour être crues. Elles existent pour faire rêver.

— ...Encore une.

— La dernière.

Le conteur leva les yeux pour réfléchir. Là-haut, tout là-haut, dans le ciel sombre, il trouva son inspiration.

— J'en ai une parfaite. Celle du Piqueur d'Étoiles.

— Ça raconte quoi ?

— La rencontre entre un garçon qui dessine les étoiles avec la lumière et un homme qui les dessine avec une plume de ténèbres.

Les quelques enfants encore éveillés acquiescèrent et se rapprochèrent un peu.

— Il était une fois un garçon qui ne pensait qu'aux étoiles et qui ne pleurait jamais...

Iandouille

AGE : 20.
AVIS SUR JAIL WORLD : Un bien joli coup de coeur.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Partenariat.
AUTRE(S) ? J'ai vu une Aradia, ça a fait dokidoki dans mon p'tit coeur de HS!fan.
ACTIVITÉ : Variable selon ma motivation. Dispo 7/7 jours ceci dit.

BIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE!!!
J'espère que tu te plairas sur le forum, je suis super heureuse de voir que t'as pris Neil!! ♥ Si tu as la moindre question, n'hésite pas, nous nous ferons une joie de te répondre.
Bonne chance pour finir ta fiche. :D

MESSAGES : : 112 STATUT : : Chef des Rafleurs.

Bienvenue.

J'aime bien le début de ta fiche, fight pour la continuation, j'ai hâte de voir la suite.

MESSAGES : : 15

Merci à vous deux. x)

Eeeeet, update, fiche terminée. Bon, c'est carrément vague, mais je vous avoue que les fiches et moi, on est pas potes. Et je me disais que ça collerai au personnage.
Puis faut pas hésiter à sortir le fouet si j'ai mal interprété le predef.

MESSAGES : : 134 STATUT : : Reine.

BIENVENUE À GEFÄNGNIS, NEIL.
Autant le dire tout de suite, je me suis régalée en lisant l'histoire de Neil, je me suis laissée porter par les mots comme ces enfants qui l'écoutent (plus ou moins, ahah) attentivement. Et ton Neil est sublime, j'adhère totalement. Il n'y a qu'un tout petit détail à revoir à la fin, c'est qu'il n'y a pas d'étoiles à Gefängnis, donc pas de constellation. Le ciel est totalement noir, de jour comme de nuit, comme s'il y avait de la brume noire qui obstruait constamment la voute céleste. Cela dit, le peu que tu révèles sur ce Piqueur d’Étoiles m'a énormément plu, et l'idée est géniale pour faire rêver les natifs d'un ciel étoilé.

MESSAGES : : 15

Ravie que la fiche plaise. Quant à l'incohérence, c'est réglé.

MESSAGES : : 134 STATUT : : Reine.

C'est donc parfait, je t'ajoute de ce pas aux rangs des rêveurs.

TU ES MAINTENANT VALIDÉ ! BONNE CHANCE À TOI ET N'OUBLIE JAMAIS : LES TROIS DIRIGEANTS GARDENT UN ŒIL SUR TOI...