ORIENTATION SEXUELLE » Hétéro.
GOUTS » Abigael aime tout ce qui est acide et qui lui brûle dans la gorge. Elle aime aussi les fêtes, la musique, le piano, chanter et danser. Elle aime la bonne humeur, mais ici on peu pas dire que la joie vole dans l'air.
RÊVES » Rendre se monde plus joyeux et avoir sa liberté.
PEURS » Abigael n'a pas peur de beaucoup de chose. Mais sa plus grosse crainte c'est de mourir dans ce monde noir.
SECRET » Abigael cache bien peu de chose. Mais s'il y a bien une chose qu'elle ne dit jamais, c'est son nom à lui.
AUTRES » Abigael joue du piano. Et elle fumait avant de venir ici, mais comme ici y a pas de tabac, Abigael le supporte (très très) mal.

Milan ; 24 ans auparavant.
Une pianiste, Mme Mandela DaPaulo, accoucha de son cinquième enfant mais de sa première fille. Le père n'est tout autre que Nino DaPaulo, le directeur d'une entreprise de papeterie. La famille qui était presque constitué de garçons seulement, dut accueillir dans leur foyer une petite fille du nom d'Abigael. La plus vieux des frères, Jacob, ayant déjà 7 ans, ne s'en souciait guère. Mais les jumeaux Fernando et Luigie, âgés de 4 ans, et le plus petit, Vincendo, qui avait 2 ans, étaient plus que joyeux d’accueillir une petite sœur. Et plus, tard, ils en prendront grand soins.

Abigael a eut une enfance comme les autres. Sa mère, qui était une pianiste virtuose, l'initia au piano à l'age de 3 ans seulement. Chaque été, Abigael allait au Sud de l'Italie, pour visiter ses arrière-parents. Là-bas, elle rencontra Hugo. Hugo qui fut son premier amour. Mais cet amour ne dura plus longtemps, car ses arrière grand parents moururent, et elle ne retourna plus jamais à ce village, où elle avait rencontré Hugo.

A l'école, Abigael travaillait bien. Elle n'excellait pas, mais avait régulièrement la moyenne. Elle était contente au collège, elle avait beaucoup d'amis. Et au lycée c'était de même, mais ses notes allaient un peu plus mal. Mais elle était contente. Elle avait une grande famille qui la protégeait et qui l'aimait.

Mais cela ne dura pas très longtemps. Tout ce petit monde changea quand ses parents se divorcèrent quand elle entra à l'université pour étudier les droits, à 18 ans. Abigael et ses frères, brisés durent alors supporté le seconde mariage de leur mère avec un riche suisse qui était directeur d'une grosse banque. Ce suisse sachant très bien que les enfants de sa nouvelle femme ne l'aimaient pas du tout, il essaya tout de même de les réconforter, de leur donner une belle image de lui. Pour cela, il leur offrir un appartement, à chacun d'eux, dans la ville de Milan et paya la moitié des études des jumeaux et d'Abigael. Jacob avait déjà finit ses études, et avait déjà une fiancé.

Abigael se laissa acheter.

Depuis, Abigael paisiblement dans son appartement à Milan. Même si elle haïe son beau-père, qu'elle est quelque peu triste au fond, elle ne pensait pas qu'un jour de pluie, tout basculera.

Et c'est ici, que tout commence.

On es bien peu de choses, et mon amie la rose me l'a dit ce matin.

« Viens. »

Le jeune garçon, à la peau malade et aux lèvres trop rouges à cause du froid de la pluie qui l’abattait, leva son regard perdu de couleur émeraude pour regarder le visage de la fille qui lui tendait la main. Le cœur de la dernière battait de plus en plus fort. Quelques secondes passèrent. Il accepta enfin l'aide de sa salvatrice, tendit sa main et elle l'aida à se lever. Et elle L'emmena sous son parapluie.

Aucun autre mot ne fut prononcé.

« Ça fait trois jours que je te laisse loger chez moi et te nourrie, sans rien en retour. Ça fait trois jours. Mais que je ne connais toujours ton nom, si ce que t'as foutus pour te retrouver dans la rue, enrhumé et sous la pluie. Parle, bon sang. »

Vous l'aurez compris. Elle à laissé cet inconnu ramassé dans la rue logé chez elle. Mais elle n'a jamais entendu le son de sa voix. Sa voix qui devait être douce et romantique vu son visage frêle, ses yeux d'un vert profond et magnifique, de son corps légèrement maigre enrobé de muscles et de ses cheveux noir charbon et un tout petit peu long. Juste un tout petit peu. Aux yeux d'Abigael, c'était un peu Cupidon un personne, mais avec les cheveux teintés et privé de ses ailes. Quel pouvait-être son nom ? Un nom romantique, un nom exotique. Un nom courant, un nom lassant. Un nom qui fait rêver, un nom qui nous laisse bouche bée. La curiosité bouillait en Abigael.

« Dans ce cas, je t’appellerai... Mikado. »

Il leva ses yeux, un peu surpris. Il esquissa un sourire très léger puis retourna son regard vers la fenêtre. La même réaction, depuis trois jour.


Pourtant j'étais très belle, oui, j'étais la plus belle des fleurs de ton jardin.

« Tu veux une clope ? »

Il opina. Ils se retrouvèrent sur le balcon, il devait être aux alentours d'une heure du matin, face à un ciel étoilé et sans une voiture qui passait, en train de fumer en silence. Une brise fraiche vint frapper le visage d'Abigael, en plein milieu du mois de novembre. Elle frissonna, on sentait que l'hiver était à ses trousses. Mikado enleva son sweater et le posa sur les épaules de la jeune fille. Avant même qu'elle ne s'en rende compte, il avait poser ses lèvres écarlate sur les siennes. Avant même qu'il ne retourne dans l'appartement, elle lui tira le manche et lui retourna son baiser, plus profondément. Il vint à son oreille et chuchota un mot. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et sur celle du jeune homme aussi.

Et ils continuèrent tout la nuit. Et le matin, il était partie. Et dans la tête d'Abigael se répétait sans cesse le seul mot qu'il avait prononcer, si on pouvait dire prononcer.

« Lucrezio. »

A l'aurore je suis née. Baptisée de rosée.

Cela fait une semaine qu'il était partie. Une semaine qu'Abigael pleurait tout les soirs, car, la pauvre, avant même qu'elle n'en s'était rendu compte, elle était tombée éperdument amoureuse d'un homme dont elle ne connaissait que le prénom, et la beauté qui le formait. Mais peu importe combien de temps qu'elle passait en boucle l'épisode de leur premier baiser, et celui du matin, seule dans le lit sans un trace d'un autre être humain dans l'appartement. Elle l'aimait toujours, même après l'avoir laisser. Elle même ne se comprenait pas, mais savait qu'elle ne pouvait rien y faire. Elle l'aimait. Et tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment, c'était penser à lui et griller quelques cigarettes.

On frappa à la porte.
Abigael, un peu fatigué, se leva avec lourdeur et ouvra la porte. Dès l'instant où elle l'ouvrit, un mélange extrêmement amer d'une joie espérée trop grande et d'un choc trop brutale la secoua violemment, trop violemment.

Il avait le visage gonflé par des coups de poings et des vêtement trempés de sang et de pluie, tenant à peine sur ses deux jambes recouvert d’égratignures. Un pistolet dans sa main droite qu'il laissa tomber en même temps que son corps dans les bras de son éternelle salvatrice.

Et tu tournes, et tu tournes. Sans jamais t'arrêter.

« Je veux des explications. »

Alors qu'il venait de sortir de son sommeil de quarante-huit heures, il soupira et regarda vers la fenêtre, avec un regard qui semblait regretter beaucoup de chose.

« Je. »

Sa voix. Sa vrai. Un son jeune, doux et prenant, même si ce ne fut qu'une seule syllabe prononcé de ses lèvres déjà embrassées, ce son à l'allure mélodieuse et aussi beau qu'elle le pensait semblait frapper en écho son oreille. Et en accompagnement, il l'embrassa. Abigael aurait voulu le repousser, pour ne pas le laisser s'échapper, car il lui devait de bonnes explications. Et, normalement, Abigael ne l'aurait jamais pardonné. Il lui fait trembler son cœur, en profite, disparait le lendemain et revient dans un état encore plus piteux qu'elle l'avait trouver. Et surtout, par-dessus tout, il avait une arme avec lui, ou il avait. Il était probablement dangereux, en plus de lui avoir brisé le cœur.
Mais non. Peu importe combien elle mettait d'effort pour le pardonner, non. Elle ne pouvait pas le pardonner. Elle ne pouvait pas. Elle l'aimait beaucoup trop, et cet amour phénoménale allait sûrement la déchirer encore une fois. Mais peu importe. Il était là, même dans cet état, même avec cette trop grosse couche de mystère qui l'embobine, il était là, présent, et l'embrassait.

« Je suis un tueur en série. »

Enrobée par ta voix, je me suis laisser guider par toi. Sans jamais regarder derrière moi ou regretter, que tu m'eut hypnotisé.

Cela fait déjà 6 mois qu'Abigael sort avec un criminel. Bien sûr, un sentiment noir, comme un alerte à un danger, la mordait, et jamais Abigael n'aurait su à quel point l'amour quel avait pour lui était quelque chose qui la mettrait K.O dès le premier coups. Depuis 6 mois, Lucrezio venait, disparaissait pour une semaine, revenait blesser, et rester quelques jours, puis repartait et retournait encore.
Le plus dangereux, en fin de compte, c'était un peu pour elle. Comme il lui avait dit : « Si jamais quelqu'un de mes ennemies, ou même mon boss, ne sait une seule chose sur notre relation, ou sur toi, il viendra. » Et c'est pour cela qu'Abigael possède redoutablement une arme sous son évier. Mais Abigael avait pas l'intention de l'utiliser.

Et l'on vient frapper à sa porte.
Abigael, la main tremblante tourna la poignée doucement.

« Oui, bonjour. »
« Livraison de pizza pour l'appartement 31. »
« Oh, tu te trompes de porte, ici c'est numéro 36. L'appart' que tu cherches il l'étage en-dessous. Salut. »
« Je vois. Euh. Vous... Vous pouvez m'y emmener s'il vous plait ? Je suis un peu perdu là... »

Chelou. Genre, y a les numéro inscrit sur la porte et il se perd. C'est un pas doué, ou quoi ? Bon, c'était seulement pour le faire descendre les escaliers et aller tout doit, devrait pas y avoir de problèmes. Abigael opina et sortit de son appartement , et le guida jusqu'à l'appartement 31. Lorsqu'elle remonta, elle remarqua qu'elle avait laisser la porte ouverte. Bref. Elle rentra et se fit un café.

Quelque chose n'était pas net. Y avait de l'eau à l'entré. Abigael était pied nu pendant tout ce
temps, alors pourquoi était-ce mouillé ? En plus, un idiot qui lui frappe a la porte. Abigael commença à paniquer lorsqu'elle repensa à la porte qu'elle avait laisser ouverte. « Fait attention. » lui avait dit Lucrezio un jour. Elle paniqua encore plus à l'idée qu'on eut entré dans son appartement pendant qu'elle était absente. Elle évita de regarder autour d'elle, prit une gorgée de son café, et très doucement, elle ouvrit le placard de l'évier et décolla l'arme qui était collée. Encore, très doucement, elle le mit dans son jean et le recouvrit avec sa chemise.

Un bruit dans sa chambre.
Elle sursauta. Paniqua. Trembla. Mais elle ne devait pas s'enfuir. Non. Elle marcha à pas de chat jusqu'à l'entré de sa chambre. Elle sortit le pistolet. Le tint avec ses deux mains. Respira un petit coup. Puis entra en vitesse dans la salle, en pointant son pistolet dans une direction aléatoire.
Rien.
Une silhouette se dressa derrière. Elle se retourna et pointa son arme. Dès la première seconde, elle remarqua que ce n'était pas Lucrezio qui la taquinait. C'était quelqu'un d'autre.
Elle tira.
Raté. C'était le mollet qu'elle avait touché. L'inconnu s’accroupit de douleur. Abigael avait tellement peur, que des goutes se créèrent sur les coins de ses yeux. Elle pointa son arme sur lui.

« Qui es-tu, et que me veux-tu ?! »
« Une arme, uh. Il t'a déjà alerté à ce que je vois. »

Une tornade de peur la ravagea soudainement quand l'homme se releva à moitié et sortit quelque chose de sa poche. Elle tira encore une fois. Et encore une fois.
Touché.

Premier homme tué. Premier.


et c'est ainsi, que le noir s'est formé ; et tout les espoirs effacés

C'est une longue histoire qui c'est passait depuis. Tout d'abord, Lucrezio n'était pas revenu. Abigael avait attendu jusqu'à trois semaines, pour lui expliquer le cadavre dans son placard. Mais non. Il n'était pas revenu. Abigael perdu confiance en elle. Lucrezio ne reviendra peut-être pas. Peut-être. Mais du fin fond d'elle même, elle espérait de tout cœur qu'elle se réveillerait un matin, avec Lucrezio qui lui tendait une tasse. Elle espérait. Elle devait laisser sortir sa voix, elle devait parler. Elle devait enlever se sentiment affreusement cauchemardesque d'avoir mit fin à une vie d'une trentaine d'années, sur le coup, sans réfléchir. Mais elle avait peur. Ce n'est pas de sa faute. Celle de qui alors ? De l'autre, bien sûr. C'est lui qui l'a provoqué, qui l'a fait flipper, qui l'a fait tirer. C'est lui. C'est l'autre. C'est ce cadavre-ci, et cet personne-là.
Mais, bizarrement, elle ne semblait pas le regretter autant qu'elle l'aurait penser.

Mais ce n'est pas tout.
Un bande d'homme aux apparence mafieuse étaient au courant de son meurtre, et ils voulaient d'elle. Ils la recruter dans leur sorte de gang, dont Abigael ne savait rien. Elle accepta. Non pas par ce qu'elle trouvait amusant de chasser, ou tuer, des gens. Mais pour inaugurer un nouveau chemin qui l'aiderait à trouver Lucrezio.

Et c'est comme ça qu'elle devint un criminel à son tour.


bienvenue dans la seconde dimension ; jamais tu n'échapperas à ton passé


On te pousse. On te tire. Tout ce que tu fait, c'est avancer.
Tu sens que tu montes. Vas-tu aux paradis ? Mais non, comment serait-ce possible, après tout ce que tu as fait. Tout ces hommes que tu as pourchassé. Tout ces hommes que tu as tiré. C'est l'enfer qui t'attend, ma belle. Mais pourquoi montes-tu ? Soudain, ça s'arrête. T'es arrivé. On t'enlève les bandages qui couvraient tes yeux bleus. Tu prend un peu de temps pour te réveiller complétement, t'es un peu dans un mélange de sommeil et d'éveil, t'es comme un somnambule. Puis on te pousse une ultime fois. Et t'ouvres les yeux.

Un couloir. Un couloir, qui semble sans fin.
Tu te retournes. L'ascenseur est déjà descendu. Tu ne peux que marcher. Donc tu marches. Tu marches et tu marches. Le seul bruit qui résonne dans tes tampons c'est celui de tes pas qui résonnent en écho dans se couloir gris et noir. Infernal. Tu marches et tu marches. Mais la fatigue n'est toujours pas présente, donc tu marches encore. Puis tu recommences à penser à tout ce que tu as fait. Tout. Du début, de la cause, du jour de pluie. Jusqu'à la fin, ce couloir, ce noir, ce silence et ces cauchemars qui résident dans ta tête. Mais tu ne regrettes pas. Non, non. Surtout, il ne faut pas regretter. A quoi ça sert ? Tout n'est que du passé, tu ne peux rien changer. Tu ne veux pas le changer, car tu ne peux pas. L'impossible n'existe pas. Même si la dernière année que t'as passé te prouvait bien des choses, que tu pensais impossible. Et surtout, maintenant. Ce couloir infernalement éternel, semble irréel aussi. Mais tu ne regrettes pas. Non. Rien ne sert de regretter ce qui est déjà fait. Il ne faut. Tu ne regrettes pas.

Une porte.
Tu regardes derrière toi, pour voir la distance que tu as parcouru. Mais tu vois rien, c'est que des couleurs monotone et lugubre qui tapisse ce chemin dont tu ne plus le bout. Mais y a une porte, au moins. Tu l'ouvres et tu te trouves face à un énorme squelette de chat. Ou... Un chat fantôme. Un félin des pays des merveilles. Un chat de l'enfer. Un squelette. Tu ne sais pas. Mais il te donne les frissons dans le dos ce gars. Ce gars ou cet animal. Ou cet chose avec des yeux flippant qui te fixe depuis tout à l'heure.

« Bienvenue à Gefängnis, Mlle. DaPaulo. J'espère que vous passerez un agréable moment parmi nous et que vous apprendrez à reconnaître vos erreurs passées en côtoyant nos très chers sujets. Mais le temps presse, je n'ai pas que ça à faire que d'accueillir les nouveaux Perdus tels que vous. Vous vous débrouillerez tout seul pour trouver la réponse à vos questions et apprendre à survivre par ici. Maintenant je vous prie de bien vouloir sortir avant que ma patience et ma politesse ne soient entièrement écoulées. Et n'oubliez pas : les Trois Dirigeants vous surveillent... »

Tu t'en va par la porte qu'il désignait. Tu te retrouves dans un village. T'avances d'un pas et tu regardes le ciel ébène sans une seule étoile. Est-ce la nuit ? Et au passage, qu'est-ce cet endroit ? Où es-tu ? Pourquoi ? Que dois-tu faire ? Comment retournes-tu sur tes pas ? Comme le chat des enfers, surnom que tu lui as donné, à dit, il va falloir trouver tes réponses toute seule et survivre dans ce monde noir et lugubre qui ne te dit rien de très flagrant. Mais tu vas essayer de rendre cet univers plus coloré, n'est-ce pas ? Ça te ressemble bien. Mais en attendant que tu colores ce monde gris de ta bonne humeur un peu morte, mais que tu veux réanimer, il y a une seule chose que tu espères autres que de t'en aller.

« Je t'attend, Lucrezio. »