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 « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine]
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Chimère
Nox
Nox

MESSAGES : : 19

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MessageSujet: « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine]   « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine] Icon_minitimeMer 11 Avr - 16:34




J’me faisais chier. Vraiment chier. Un sentiment d’ennui et d’agacement s’était insinué en moi depuis l’aube et n’avait vraisemblablement pas l’envie de me quitter. Soupire. Je regardais la ruelle au travers de la fenêtre sale de ma chambre. Quelques gens déambulaient de ci de là, investis d’un but m’étant égal mais au moins ils captivaient mon regard. Une petite fille attira un peu plus mon attention. Elle avait un manteau rouge vif qui offrait alors la seule touche de couleur des environs. Je noyais mes yeux dans la teinte lumineuse et durant une fraction de seconde, l’ennui s’envola – jusqu’à ce qu’elle soit hors de mon champ de vision. Cela peut sembler idiot mais, j’en eu presque les larmes aux yeux. Une manière pour un coup de blues de s’annoncer, sans doute. L’écho de gouttes de pluie retentit un instant plus tard et j’observais la rue se vider pour laisser place à des rigoles.

Je ne pouvais demeurer plus longtemps confiné dans ma chambre au risque de devenir fou ou de me tirer une balle. Enfilant un pull - chose rare -, je quittais mon refuge pour me rendre dans le hall de l’hôtel. En m’apercevant, le réceptionniste m’octroya un regard curieux suivit d’un sourire courtois. Je me dirigeais ensuite vers le petit salon au papier jaunit, promenant ma vue sur ses revues plus vieilles que moi-même, sur ses lampes tordues, sur ses fauteuils cirés. Dans l’un d’eux reposait un jeune couple trempé – étant certainement venu se réfugier du mauvais temps. L’homme séchait les cheveux de sa compagne avec une serviette le tout dans un élan de gaité. Une gaité qui me fit un pincement au cœur. C’est ainsi que le visage de Haine fit son apparition soudaine et inexpliquée au même titre que l’envie pressante de le voir.

Je tournais les talons, un peu dérouté par ce désir nouveau. Il est vrai que j’aimais passer du temps avec ce petit chimiste aux idées révolutionnaires. Il m’amusait et m’impressionnait tout à la fois. S’investir avec tant de ferveur, tant d’obsession dans une cause… tout en demeurant quelqu’un de fragile à l’intérieur, de blessé. Il me paraissait si différent de toutes les personnes évoluant autour de moi. Une différence qui m’intriguait et me plaisait. Ce fut à cet instant précis, alors que j’étais planté au milieu du hall, que la lumière fut. Haine n’était pas juste un ami à qui je pouvais faire des farces, dont je pouvais me moquer. Il était bien plus.

Quittant mon stoïcisme je me jetais à l’encontre du pallier de l’hôtel, au dehors. Je levais la tête, observant la pluie tomber sur mon visage qui serait sous peu entièrement mouillé. Haine. J’avais tant envie de te voir, tant envie de t’entendre me parler. Comment te donner rendez-vous ? Il n’y avait pas beaucoup de moyens de communications sur Genfängnis, voilà un des inconvénients de la ville. Je cherchais désespérément du regard une aide, un signe… quand j’aperçus le plus improbable d’entre eux. Une horde de volatiles au plumage gris, communément nommés « pigeons » somnolaient sous la toiture de la boutique se trouvant de l’autre côté de la route. Je n’avais d’autres choix…

Sortant un bout de papier suivit d’un crayon de ma poche, j’écrivis quelques lignes à l’adresse de mon ami. Je lui demandais de me rejoindre à l’Oasis, endroit fort loin mais toujours à l’abri de la grisaille. Sans plus d’indications, j’attrapais un pigeon pour lui ficeler le message à la patte avant de le jeter dans les airs. Il avait intérêt d’arriver à bon port, pluie ou non. Plus trempé qu’un poisson, je filais à toute vitesse, m’époumonant à courir sur les pavés, claquant les flaques d’eau. Il fallait que je gagne au plus vite l’Oasis, que j’y sois au moins en milieu d’après-midi.

Trois heures plus tard… et quelques litres d’oxygène en moins, j’y fus. On aurait dit un autre monde, un tableau totalement différent de celui du matin. Plus de gris, plus de noir…. Mais énormément de couleurs, de verdure, de fraîcheur et de lumière. J’haletais comme un bœuf tout en souriant de façon stupide face au spectacle. La fatigue eut raison de mes jambes et je me laissais tomber au sol, adossé contre un palmier, non loin de la fontaine des promesses… J’espérais sa venue.
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Rêveur
Haine Stein
Haine Stein

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NAISSANCE : : 15/04/1992
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MessageSujet: Re: « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine]   « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine] Icon_minitimeMer 2 Mai - 11:00



    « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine] Haineadolescence
    « the greatest pleasure is to catch a smile » [Haine] Cigare11


• « the greatest pleasure is to catch a smile » •



C'est fou comme la sensation d'être seul peut parfois être très pesante. Oh, je devrais avoir l'habitude pourtant, étant resté seul quasiment toute ma vie, même lorsque je vivais encore chez mes parents. Désormais j'étais perdu en plein milieu de la forêt de cuivre, endroit où quasiment personne ne s'y aventurait mise à part quelques chimères de temps en temps, qui certaines font escales chez moi. Alors comme à mon habitude, je passais mon temps dans mon laboratoire, à essayer toute sorte de choses, plus ou moins réussies. Il m'est arrivé une fois de faire péter quasiment toute une partie de mon laboratoire. Quelle horreur. Heureusement que je ne suis pas en plein centre ville, ou dans le quartier pauvre, sinon j'aurais déjà fait raser la moitié de la ville avec mes bêtises. C'était peut-être mieux pour moi d'être seul, enfermé, à l'écart de tout, mais je sentais que j'avais besoin de compagnie. Besoin de quelqu'un. Et mon "voeux" fut vite exaucé, car à peine que je remontais à l'étage et que je refermais mon passage secret que je vis quelque chose s'écraser contre la fenêtre. Je m'approchais donc de cette fenêtre et vit que c'était un pigeon qui essayait de retrouver ses esprits.

Je sortis dehors sous ce vent, la pluie n'allait pas tarder à arriver, c'étai normal qu'il ce soit prit la fenêtre et qu'il n'a pas pu réussir son atterrissage, car le vent était vraiment fort. Je remarquais que ce n'était pas un simple pigeon, puisqu'il portait un petit bout de papier sur sa petite patte. Serait-ce donc un pigeon voyageur pour moi ? Je le pris dans mes bras, tirait le petit bout de papier, et m'assurant que tout allait bien pour lui, le lâcha dans les airs, pour qu'il reprenne son envol directement, ce qu'il fit tout de suite. Je rentrai vite me mettre au chaud pour lire ce petit bout de papier. Je reconnus cette écriture que j'avais déjà vu une fois, lors de nos nombreuses fois où l'on s'était vu. Nox. C'était lui, et il me demandait de le rejoindre. Il veut que je le rejoigne à l'Oasis ? Bon sang, c'est super loin ! Et il fait chaud là bas. Comment je vais faire, je n'aime pas me séparer de mon manteau, puis le soleil qui tape contre mon crâne de métal, j'allais avoir très très chaud, mais tant pis, j'avais envie de le revoir aussi. C'était quelqu'un de très gentil, qui savait me faire rire, et qui ne fuyait pas en me voyant. Toujours est-il qu'il fallait que je partes maintenant si je voulais y être avant la tombée de la nuit. J'allais devoir courir un peu même. Mon dieu, ça faisait une éternité que je n'avais pas couru...

Il plut pendant un bon bout de temps, pendant que je me rendais à l'oasis, mais je vis au fur et à mesure le soleil qui se rapprochait. Les bonheurs de l'oasis, le soleil, la chaleur... Enfin les bonheurs, c'est un bien grand mot. Je détestais tout ça. Mais j'aimais bien Nox, alors j'allais faire des efforts, et faire comme si ça me plaisait aussi. Je peux faire beaucoup de choses pour les gens que j'aime. Pfiouh. J'étais vraiment fatigué, mais j'arrivais enfin. Je cherchais au loin, un peu partout, et je crois que je le vis enfin. Il était là, adossé contre un palmier. Je fus étonné de le voir avec un pull, j'eus même envie de rire, lui qui aimait tellement se balader torse nu, il se rendait à l'oasis en pull, un peu contradictoire tout e même ! M'enfin, j'allais pas le regarder dormir pendant des heures. Je venais le voir lui, pas son corps endormi, ahah. Alors je m'accroupis près de lui et le secoua un tout petit peu. J'avais l'impression de le sortir d'un sommeil lourd, d'un rêve, mais tant pis.

“ Hey. Nox.. Debout, je suis arrivé.”

Il était mignon... C'est bien une des premières fois que je pensais ça de quelqu'un, et surtout d'un homme.


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